Posts Tagged ‘traverser’
Posted by arbrealettres sur 10 janvier 2021

Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d’aucun espoir
Vous n’êtes pour lui messagères.
(François Coppée)
Recueil: Promenades et interieurs
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Posted by arbrealettres sur 8 janvier 2021

François Coppée
Prisonnier d’un bureau, je connais le plaisir
De goûter, tous les soirs, un moment de loisir.
Je rentre lentement chez moi, je me délasse
Aux cris des écoliers qui sortent de la classe ;
Je traverse un jardin, où j’écoute, en marchant,
Les adieux que les nids font au soleil couchant,
Bruit pareil à celui d’une immense friture.
Content comme un enfant qu’on promène en voiture,
Je regarde, j’admire, et sens avec bonheur
Que j’ai toujours la foi naïve du flâneur.
(François Coppée)
Recueil: Promenades et interieurs
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Posted by arbrealettres sur 8 janvier 2021

Illustration: Francis Picabia
POÉSIE, 3
Poème
femme faite défaite souveraine
tremblement d’eau d’azur
dans l’œil du paysage
quête incertaine
où les mots vont par couple
comme les enfants
traversant la forêt
(Guy Goffette)
Recueil: Pain perdu
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 28 décembre 2020

Illustration: ArbreaPhotos
À la base,
Le minéral.
Toutes ces lignes, ces courbes,
Ces circonvolutions
Qui sur la terre prennent du corps,
Deviennent des formes,
Traquées par les tensions
Qui traversent l’espace
Et le régissent, tensions
Entre le soleil proche
Et les milliards
D’astres à la recherche
De quelque chose à faire
De mieux.
La douceur, la tiédeur
La rondeur du sein
(Guillevic)
Recueil: Accorder poèmes 1933-1996
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 15 décembre 2020

Illustration: Guy Goffette
Qui je suis, je l’ignore. Celui
qui marche dans mes jambes
a le poids d’une feuille interrogeant
la brise, et s’il joue
dans les bras d’une femme
à brûler les vieilles peurs,
c’est une lampe qui ne voit rien
dans le tunnel creusé
entre les flancs de l’insomnie,
rien qui le console d’attendre
le réveil de ce corps
traversé par l’inconnu qui dit je
avec la bouche d’un autre.
(Guy Goffette)
Recueil: Le pêcheur d’eau
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 8 décembre 2020

Illustration: Aude Péris
Dans le poème on ne peut pas
S’asseoir à l’aise.
Il vous fait tenir debout,
Monter rayonnant.
Le monde vous entoure de près
Tout en devenant moins mourd.
Traversé par une lumière
Qui ne vient pas d’ailleurs.
– Vous êtes poursuivi.
(Eugène Guillevic)
Recueil: Art poétique précédé de Paroi et suivi de Le Chant
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 26 novembre 2020
sors
va marcher sur les collines
et laisse le vent
te traverser la tête
laisse le vent
emporter tes feuilles mortes
(Charles Juliet)
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 26 novembre 2020
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Posted by arbrealettres sur 11 novembre 2020

RYTHMES
Tout débuta
Dans l’arythmie
Le chaos
Des vents erratiques
S’emparaient de l’univers
L’intempérie régna
L’indéchiffrable détonation
Fut notre prologue
Tout fut
Débâcle et dispersion
Turbulences et gaspillage
Avant que le rythme
Ne prenne possession
De l’espace
Suivirent de vastes accords
D’indéfectibles liaisons
Des notes s’arrimèrent
Au tissu du rien
Des courroies invisibles
Liaient astres et planètes
Du fond des eaux
Surgissaient
Les remous de la vie
Dans la pavane
Des univers
Se prenant pour le noyau
La Vie
Se rythma
Se nuança
De leitmotiv
En parade
De reprise
En plain-chant
La Vie devint ritournelle
Fugue Impromptu
Refrain
Se fit dissonance
Mélodie Brisure
Se fit battement
Cadence Mesure
Et se mira
Dans le destin
Impie et sacrilège
L’oiseau s’affranchissait
Des liens de la terre
Libre d’allégeance
Il s’éleva
Au-dessus des créatures
Assujetties aux sols
Et à leurs tyrannies
S’unissant
Aux jeux fondateurs
Des nuages et du vent
L’oiseau s’allia à l’espace
S’accoupla à l’étendue
S’emboîta dans la distance
Se relia à l’immensité
Se noua à l’infini
Tandis que lié au temps
Et aux choses
Enfanté sur un sol
Aux racines multiples
L’homme naquit tributaire
D’un passé indélébile
Le lieu prit possession
De sa chair
De son souffle
Les stigmates de l’histoire
Tatouèrent sa mémoire
Et sa peau
Venu on ne sait d’où
Traversant les millénaires
L’homme se trouva captif
Des vestiges d’un monde
Aux masques étranges
Et menaçants
Il s’en arrachait parfois
Grâce aux sons et aux mots
Aux gestes et à l’image
À leurs pistes éloquentes
À leur sens continu
Pour mieux tenir debout
L’homme inventa la fable
Se vêtit de légendes
Peupla le ciel d’idoles
Multiplia ses panthéons
Cumula ses utopies
Se voulant éternel
Il fixa son oreille
Sur la coquille du monde
À l’écoute
D’une voix souterraine
Qui l’escorte le guide
Et l’agrandit
Alors
De nuits en nuits
Et d’aubes en aubes
Tantôt le jour s’éclaire
Tantôt le jour moisit
Faiseur d’images
Le souffle veille
De pesanteur
Le corps fléchit
Toute vie
Amorça
Le mystère
Tout mystère
Se voila
De ténèbres
Toute ténèbre
Se chargea
D’espérance
Toute espérance
Fut soumise
À la Vie
L’esprit cheminait
Sans se tarir
Le corps s’incarnait
Pour mûrir
L’esprit se libérait
Sans périr
Le corps se décharnait
Pour mourir
Parfois l’existence ravivait
L’aiguillon du désir
Ou bien l’enfouissait
Au creux des eaux stagnantes
Parfois elle rameutait
L’essor
D’autres fois elle piétinait
L’élan
Souvent l’existence patrouillait
Sur les chemins du vide
Ou bien se rachetait
Par l’embrasement du coeur
Face au rude
Mais salutaire
Affrontement
De la mort unanime
L’homme sacra
Son séjour éphémère
Pour y planter
Le blé d’avenir.
(Andrée Chedid)
Recueil: Rythmes
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Andrée Chédid), accord, affrontement, agrandir, aiguillon, allégeance, amorcer, arracher, arythmie, assujetti, astre, au-dessus, aube, avenir, écoute, élan, éloquent, éphémère, étendue, éternel, étrange, battement, blé, brisure, cadence, captif, chair, chaos, chemin, cheminer, chose, ciel, coeur, continu, coquille, corps, courroie, créature, creux, cumuler, débâcle, débuter, désir, détonation, debout, destin, dispersion, dissonance, distance, eau, embrasement, enfanter, enfouir, erratique, escorter, espace, espérance, esprit, essor, existence, fable, face, faiseur, fixer, fléchir, fond, fondateur, fugue, gagner, gaspillage, geste, guider, histoire, homme, idole, image, immensité, impie, impromptu, indéchiffrable, indéfectible, indélébile, infini, intempérie, inventer, invisible, jeu, jour, légende, leitmotiv, liaison, libre, lien, lier, lieu, masque, mélodie, mémoire, mûrir, menacer, mesure, millénaire, moisir, monde, mort, mot, mourir, multiplier, mystère, naître, note, noyau, nuage, nuit, oiseau, oreille, panthéon, parade, passé, patrouiller, pavane, peau, pesanteur, peupler, piétiner, piste, plain-chant, planète, planter, possession, prendre, prologue, rameuter, raviver, refrain, remous, reprise, rien, ritournelle, rude, rythme, s'accoupler, s'affranchir, s'allier, s'arrimer, s'éclairer, s'emboîter, s'emparer, s'incarner, s'unir, sacrer, sacrilège, salutaire, séjour, se charger, se décharner, se libérer, se mirer, se nouer, se nuancer, se prendre, se racheter, se relier, se tarir, se vêtir, se voiler, sens, sol, son, souffle, soumettre, souterrain, stagner, stigmate, suivre, surgir, tatouer, ténèbres, temps, tenir, terre, tissu, traverser, tributaire, turbulence, tyrannie, unanime, univers, utopie, vaste, veiller, venir, vent, vestiges, vide, vie, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 octobre 2020

Rien n’avait résisté…
Rien n’avait résisté ni le fer ni l’acier
Dieu est une arme plus cruelle
que la houe du jardinier
j’aurais voulu me coucher dans la terre une
jarre d’eau fraîche à portée de main mais
où étaient mes mains?
J’ai recollé ma tête et mes pieds
pour épargner le sable
mais rien ne tenait on avait broyé mes os
Alors j’ai suivi la route des fourmis
mon souffle dans leurs pattes
La colonne avançait en bénissant les nuages
pour trois gouttes d’eau
aucun dieu ne nous a aidés.
Nos pieds allaient vers la mer
loin des arbres à histoires
Nous marchions vers un monde
que nous ne connaissions pas
nos sandales ne comprenaient plus le sable.
La marche m’a forcée
à habiter mon corps
le désert à l’oublier
La mer fut un miracle
je l’ai remerciée de nous porter
plus encore de nous laisser.
Ce que j’ai vu
aucune eau ne pourra l’effacer
aucune source aucune pluie la
mer elle-même a renoncé.
Aujourd’hui je suis là de l’autre côté
avec ma peau d’hier et d’avant-hier
je suis là et je vous regarde grande comme je peux
avec ce poids au bout de mes bras
Des ondes me traversent que je ne comprends pas
ni la force qui me porte
ni le courage qu’elles me donnent
Si je le savais mon coeur s’en irait avec elles.
(Marilyse Leroux)
Recueil: Courage Dix variations sur le courage et un chant de résistance
Traduction:
Editions: Bruno Doucey
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Posted in poésie | Tagué: (Marilyse Leroux), acier, aller, arbre, arme, aujourd'hui, avancer, épargner, bénir, bras, broyer, côte, coeur, colonne, comprendre, connaître, corps, courage, cruel, désert, Dieu, donner, eau, effacer, fer, force, forcer, fourmi, frais, goutte, grand, habiter, hier, histoire, houe, jardinier, jarre, laisser, loin, main, marche, marcher, mer, miracle, monde, nuage, onde, os, oublier, patte, peau, pied, pluie, poids, porter, résister, recoller, regarder, remercier, renoncer, rien, route, s'en aller, sable, sandale, savoir, se coucher, souffle, source, suivre, tête, tenir, terre, traverser, voir, vouloir | Leave a Comment »