Posts Tagged ‘veilleur’
Posted by arbrealettres sur 22 mars 2023
![Paysages d'Ombrie-18 [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/11/paysages-dombrie-18-1280x768.jpg?w=803&h=530)
RETOUCHE A L’OMBRIE
L’architecture de la place s’élève.
La bague du veilleur sur la plus haute tour
renvoie le soleil près de s’abîmer.
A son premier instant, la nuit se tache des mouvements
que donne la peur à la gorge des reptiles.
Les grains d’un chapelet roulent d’une grille.
Les couleurs se gardent dans les livres.
(Daniel Boulanger)
Illustration
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Posted by arbrealettres sur 28 décembre 2022

LA POÉSIE
Je te cherche sous les racines de mon coeur
Comme un enfant à l’intelligence retardée qui a peur
D’entrer dans l’eau qui parle seul et fait bouger ses mains
« O mon Dieu permettez que cette eau ne me broie pas comme Votre Moulin
Je m’attarde résolument près des colchiques et des saules
Laissez-moi regarder par-dessus votre épaule
La route qui poudroie et l’herbe qui verdoie
Sans désirer jamais autre chose que cela
Mais Dieu qui n’entend pas l’amour de cette oreille
« Tu descendras au fond de toi et je surveille
Tes allées et venues Tu me dois de trouver
Dans l’eau de mes regards la noisette tombée »
Les yeux vagues ainsi qu’un veilleur de frontière
De songerie malade et de sens abîmés
Je plonge doucement mes mains dans la lumière
Sans penser un instant à les en retirer
Car il me plaît d’aider un corps qui s’aventure
Et cherche par-delà sa forme préférée
Le spectacle d’une âme aveugle qui murmure
Le long du mur en pierre de l’éternité.
(René Guy Cadou)
Recueil: René Guy Cadou Poésie la vie entière oeuvres poétiques complètes
Traduction:
Editions: Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (René Guy Cadou), abîmer, aider, allée, amour, aveuglé, âme, épaule, éternité, bouger, broyer, chercher, coeur, colchique, corps, dens, descendre, Dieu, doucement, eau, enfant, entendre, entrer, fond, forme, frontière, intelligence, laisser, lumière, main, malade, moulin, mur, murmurer, noisette, oreille, par-delà, par-dessus, parler, permettre, peur, pierre, plaire, plonger, poésie, préférer, racine, résolu, regard, regarder, retarder, s'attarder, s'aventurer, saule, seul, songerie, spectacle, surveiller, tomber, trouver, vague, veilleur, venue, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 mai 2022

Veilleur où en est la nuit?
Veilleur où en est la nuit?
Et le veilleur répond:
Le matin s’en revient et s’en revient la nuit…
(Isaïe)
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Posted by arbrealettres sur 7 avril 2022

Le front aux vitres comme font
les veilleurs de chagrin
Ciel dont j’ai dépassé la nuit
Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes
Dans leur double horizon inerte indifférent
Le front aux vitres comme font
les veilleurs de chagrin
Je te cherche par delà l’attente
Par-delà moi-même
Et je ne sais plus tant je t’aime
Lequel de nous deux est absent.
(Paul Eluard)
Recueil:… Bleue comme une orange
Traduction:
Editions: Alternatives
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Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2021

Que le poème ne soit pas un écran,
mais une transparence !
Le silence qui brûle et tremble autour du poème
est un singulier silence,
vibrant de tout ce qu’on ne dira pas.
Ce poète-là est un veilleur.
Il sait le calme et la tension des nuits.
Il croit en ce peu de flamme qu’il leur apporte.
Il veut garder sa lampe allumée.
(Gérard Bocholer)
Recueil: Le poème Exercice spirituel
Traduction:
Editions: Ad Solem
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Posted by arbrealettres sur 6 octobre 2021

Le poète voudrait capter
ce que connaît bien le veilleur :
l’imminence de la venue,
ce qui précède le premier rayon de l’aube,
le premier souffle qui s’insinue.
(Gérard Bocholer)
Recueil: Le poème Exercice spirituel
Traduction:
Editions: Ad Solem
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Posted by arbrealettres sur 23 février 2021

Illustration: Christiane Guicheteau
Epuisé de ne rien comprendre à ma vie…
Epuisé de ne rien comprendre à ma vie
Je pourrais m’en inventer une autre
Cela s’est vu
Mais qu’en ferais-je ?
Nulle envie
D’aller plus loin plus haut plus vite que le temps
qui met dix ans à faire une heure vive
Mais n’est pas là lorsque la balle arrive
J’ai besoin du train-train de la métaphore
Il me faut être ce buisson
Qui marche dans le feu mais jamais ne flamboie
Qui pense et ne se pense pas
Je ne peux me passer de ma souffrance
De veilleur sans fenêtre
Il faut que jusqu’au bout je sache
Que j’existe et que je meurs
Malgré moi.
(Guy Chambelland)
Découvert ici: https://schabrieres.wordpress.com/
Recueil:
Traduction:
Editions:
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Posted by arbrealettres sur 28 septembre 2020

Illustration: Georgis Mistriotis
LES VEINES DU TEMPS
Parfois je pense
que les trains de nuit ne sont jamais passés
ces trains qui négligeaient les petites villes
les signaux désespérés
des veilleurs de nuit aux dos courbés.
Je pense
que jamais nous n’avons voyagé ensemble
de l’Ionie vers Croton, vers Tarente.
De l’autre côté de la destruction de paysages de rêve,
de l’autre côté des couleurs plastique
de l’autre côté des sentiers brisés
je t’attends.
(Maria Mistrioti)
Recueil: Ithaca 593
Traduction: Français Germain Droogenbroodt – Elisabeth Gerlache
Editions: POINTS
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Posted by arbrealettres sur 19 juillet 2020
![Maurice Denis 0 [800x600]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2015/05/maurice-denis-0-800x600.jpg?w=765&h=600)
Chante encore
Enterrons-nous les uns les autres
Enterrons-nous gaîment
Mais nous avons le temps
De la vie à revendre
Et du coeur par dessus le ventre
Enterrons-nous les uns les autres
Enterrons-nous gaîment
Pensons à notre vieux copain
Au garde-à-vous dans le sapin.
Comme un veilleur attend l’aurore.
(Anthony Lhéritier)
Illustration: Maurice Denis
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Posted by arbrealettres sur 13 avril 2019

Illustration: Fernand Dubuis
C’EST À DIRE
(Le bruit qui n’est pas entendu)
Pour Fernand Dubuis, qui a enrichi ce texte de couleurs rares aux harmonies inattendues.
Au tournant du verbe
accablé de masques
dont l’être intermittent
parfois surgit
lampe éphémère
pour que renaissent
les ténèbres
en vain refoulées
parfois plonge à l’oubli définitif
recours
depuis l’origine inconnue
jusqu’au-delà du futur
où tant de douleurs
enfin pétrifiées seront
c’est-à-dire
ne seront plus
voici pour le veilleur
ensommeillé
l’écho qui s’interroge
au-dehors sans répondre
le sifflement de l’ennemi
sous la porte
peut-être la clé
perdue
ou du moins ce mince fil
conducteur de vocables
mais pour qui mais pourquoi
s’il n’est rien
s’il s’enroule inutile
à l’index
ou s’il
retentit solitaire
ou s’il est incapable
de révéler autre chose
que sur le sol
à l’ombre de l’été
ce peu de traces
d’un passage
ou le bruit qui n’est pas entendu
ou les couleurs légères
de l’averse que le soleil
dispense à l’ennui
du littoral
lorsque tout espoir
et tout mal
évanouis
le sable
entonne le tumulte
les cris les rires
la blessure
et le silence même
dans une tête
aux dents serrées
inutile témoin
sur l’astre feu
lentement refroidi
d’être là
et ainsi et ainsi
et toujours
et si vous voulez
que je m’arrête
donnez-moi le mot
sinon sans fin
je continue.
(Jean Tardieu)
Recueil: L’accent grave et l’accent aigu
Traduction:
Editions: Gallimard
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