Rester humain (Wang Wei)
Posted by arbrealettres sur 26 octobre 2017
J’aime mon perchoir au bois sauvage,
J’aime boire aux torrents…
Vulgaires façons de miséreux
A tunique rude et crin chenu…
En fait de sagesse, je ne sais pas grand-chose,
Rester humain, voilà où j’excelle.
(Wang Wei)
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This entry was posted on 26 octobre 2017 à 10:44 and is filed under poésie.
Tagué: (Wang Wei), aimer, boire, exceller, humain, miséreux, perchoir, rude, sagesse, torrent, vulgaire. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
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yvetteliban said
celle la me plait bien!!! on se veut tous parfait et on en oublie d’etre humain… bises mon poete philosophe
arbrealettres said
oui finalement l’animal a plus de « chance » il sait ce qu’il est et doit être… jamais de regrets ni de remords!
Ch 🙂 Blog de Poésie:https://arbrealettres.wordpress.com Index: http://pagesperso-orange.fr/coolcookie/poesie/index.html Blog de Photos:http://arbreaphotos.wordpress.com
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Cochonfucius said
Un ambiboeuf songeur
————–
L’ambiboeuf sur la plaine a vu la nuit s’étendre,
Les chemins sont déserts et le vent souffle fort ;
Une étoile scintille et le village dort,
Au loin sonne une cloche, à peine on peut l’entendre.
Aux yeux de ce penseur tout cela n’est que cendre,
Ce qui maintenant vit dès demain sera mort ;
Il nous est demandé d’accepter un tel sort,
Quant à notre ambiboeuf, il daigne y condescendre.
Même si son parcours n’est pas jonché de roses,
Son âme n’est pas triste, elle est fraîche et dispose,
Son esprit est paisible et son coeur reste pur.
Il consulta jadis les sages de la Chine
Et retint leur leçon, qui est subtile et fine,
Et que dans son manoir il grava sur un mur.