LE BUFFET (Gérard Noiret)
Posted by arbrealettres sur 26 juillet 2021
LE BUFFET
Sommé de se taire, bon
tout juste bon à signer des chèques,
il est au fond un père Goriot qui s’ignore.
S’il place et déplace et replace les verres,
il n’a plus envie de consentir
au moindre effort… Il pleut,
il pleut sur bien plus qu’aujourd’hui.
Dans les tiroirs s’ensablent
les fèves d’anciennes épiphanies.
(Gérard Noiret)
Partager
- Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Plus
Articles similaires
This entry was posted on 26 juillet 2021 à 9:20 and is filed under poésie. Tagué: (Gérard Noiret), ancienne, épiphanie, bon, buffet, chèque, consentir, envie, fève, pleuvoir, s'ensabler, s'ignorer, se taire, signer, tiroir. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, ou trackback from your own site.
Qu'est-ce que ça vous inspire ?