Broussaille (Federico Garcia Lorca)
Posted by arbrealettres sur 14 mai 2018
Je m’enfonçai
vers l’heure mortelle.
Heure de l’agonie
et des derniers baisers.
Heure grave que rêvent
les carillons captifs
Coucous
sans coucou.
Etoile de rouille
énormes papillons
livides.
Par le bocage
des soupirs
vibrait
le violon
que j’avais enfant.
Il te faudra passer par là
mon coeur!
Par là
mon coeur!
(Federico Garcia Lorca)
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