Retour (Georges Schehadé)
Posted by arbrealettres sur 26 septembre 2018

Si Jamais tu reviens en terre natale
A pas lents comme un cheval dont le soir accroît la fatigue
Oh va dans ce jardin
Retrouver la rose méconnaissable
Le chrysanthème à la crinière de lion
– D’immenses araignées volent avec des papillons
Comme dans les fièvres de l’enfance
Souris ou pleure mais ne crains rien
C’est l’ombre qui remue avant d’être nuit claire.
(Georges Schehadé)
Lara said
Comme c’est beau !
De sa terre d’exil….les souvenirs du Liban gardés intenses dans la mémoire..
arbrealettres said
toujours cet exil qui nous rend si fragile mais aussi comme plus attentif à la vie ??