Epitaphe (André Frénaud)
Posted by arbrealettres sur 26 juillet 2021
Quand je remettrai mon ardoise au néant
un de ces prochains jours,
il ne me ricanera pas à la gueule.
Mes chiffres ne sont pas faux,
ils font un pur zéro.
Viens mon fils, dira-t-il de ses dents froides,
dans le sein dont tu es digne.
Je m’étendrai dans sa douceur.
(André Frénaud)
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This entry was posted on 26 juillet 2021 à 9:07 and is filed under poésie.
Tagué: (André Frénaud), ardoise, épitaphe, chiffre, digne, douceur, faux, fils, néant, remettre, ricaner, s'étendre, sein. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
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Lara said
Un bien triste bilan ,,,que je ne lui envie nullement ..
arbrealettres said
Zéro au niveau du Cosmos je suppose …
Soizik said
En être Quitte…avec la vie. Ne pas laisser de dettes, ne pas se charger non plus pour le Voyage.