Exercice du matin (Henry Bauchau)
Posted by arbrealettres sur 1 juin 2021
Exercice du matin
Chaque matin sans église
sur le béton farouche
entre l’ignorance et l’amour
je me prosterne
je me prosterne devant rien.
Quand je suis à ma juste place
instant, instincts, intermittences
de lumière et d’aveuglement
je me prosterne
je me prosterne devant tout.
(Henry Bauchau)
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This entry was posted on 1 juin 2021 à 2:41 and is filed under méditations, poésie.
Tagué: (Henry Bauchau), amour, aveuglement, église, béton, farouche, ignorance, instant, instinct, intermittence, matin, rien, se prosterner, tout. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
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Lara said
Superbe illustration !
Entre l’ignorance et l’amour ..il n’y aurait ..rien …
arbrealettres said
peut-être le véritable Amour est en-dehors du moi… mais moi-je n’en sais RIEN! lol!
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