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Poésie

Souvent on voit des mains qui sont faibles et lasses (Georges Rodenbach)

Posted by arbrealettres sur 26 juillet 2016




Souvent on voit des mains qui sont faibles et lasses
D’avoir voulu cueillir trop de roses ou d’âmes;
Elles pendent le long du corps comme des rames,
Et ce n’est que du silence qu’elles déplacent
En remuant, de temps en temps, dans l’air à peine !
Mains qui voudraient un peu s’amarrer à la rive,
Mais que la vie, au fil de son courant, entraîne,
Mains sans espoirs et sans désirs, à la dérive…

(Georges Rodenbach)

Illustration

 

2 Réponses to “Souvent on voit des mains qui sont faibles et lasses (Georges Rodenbach)”

  1. Lara said

    Ah tout ce que les mains pourraient raconter !
    J’aime les belles mains !:-)

Qu'est-ce que ça vous inspire ?