Chardon, ruisselant de chaleur (Paul Auster)
Posted by arbrealettres sur 24 janvier 2017
Chardon, ruisselant de chaleur,
et le mot aride
qui te talonne — gueulé
au fond des gisements.
La lumière se déverserait ici.
Elle filtrerait à travers
la branche griffonnée qui a inscrit
au-dessus de nous une telle crainte. Comme si, loin de toi,
j’avais pu le sentir me
traverser, tandis que je marchais
vers le nord à l’intérieur de mon corps.
(Paul Auster)
Qu'est-ce que ça vous inspire ?