Banc et branche (Stéphane Bernard)
Posted by arbrealettres sur 23 mai 2021
Banc et branche
Des volumes de sang ou de sève,
horizontaux ou dressés,
tournoient, nagent, croissent,
sont secoués,
se taisent, chantent ou bruissent.
Des ondes froissent et se froissent.
Dehors est ce bloc de vies
dans quoi les deux nôtres figées on pris.
Face à face, œil contre œil,
un courant nous sépare.
Héron, n’être qu’instinct, comment est-ce ?
Vaut-il mieux être un homme ?
L’intelligence est un leurre.
Nous ne pouvons rien saisir,
pas de message,
n’avons rien à transmettre qu’un cri.
(Stéphane Bernard)
Traduction:
Editions: Aux Cailloux des Chemins
This entry was posted on 23 mai 2021 à 4:21 and is filed under poésie. Tagué: (Stéphane Bernard), être, banc, bloc, branche, bruire, chanter, courant, cri, croître, dehors, dresser, face, figer, froisser, héron, homme, horizontal, indistinct, intelligence, leurre, message, mieux, nager, oeil, onde, prendre, rien, saisir, sang, sève, séparer, se taire, secouer, tournoyer, trnasmettre, vie. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, ou trackback from your own site.
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