Posts Tagged ‘(Claude Esteban)’
Posted by arbrealettres sur 28 juillet 2022

Tout sera fini, nous regarderons
un petit arbre rose
et les pétales tomberont sur nous
doucement, il y aura
du soleil et sans doute au loin la forme
vague d’un nuage
comme pour dire que les choses
ne pèsent plus et ce sera
comme si le malheur était une histoire
vieille,
si vieille que personne ne se souvient.
(Claude Esteban)
Découvert ici: https://schabrieres.wordpress.com/
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Posted by arbrealettres sur 7 novembre 2019
Aubaine de mon voyage.
Dans le jardin, j’ai ramassé un caillou.
J’ai tant cherché.
Un caillou gris, pareil aux autres.
Que la nuit vienne maintenant,
je ne crains plus.
J’ai le talisman qui me sauve.
Je suis le maître des chemins,
le prince des métamorphoses.
(Claude Esteban)
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Posted by arbrealettres sur 18 novembre 2018

Qu’elle soit la part la plus modeste
de chaque vie
qu’on l’accueille
au festin, mais à la dernière place
qu’elle supporte
de rester là sans qu’on lui parle
et que personne
ne l’écoute quand elle dira
je suis celle
qui veut toujours
telles étaient les paroles du vieil homme
et nous ne savions pas
s’il dissertait sur la mort ou sur
l’âme, ou simplement
parce qu’il était sage,
sur la douleur.
(Claude Esteban)
Découvert ici chez laboucheaoreilles
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Posted by arbrealettres sur 18 novembre 2018

Dans la mémoire des autres
nos blessures
guérissent toujours
(Claude Esteban)
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Posted by arbrealettres sur 18 novembre 2018

Comme on aimerait
que tout se concerte
les dieux et les cercles
et chacun le sien
toi dans ta cahute,
moi sous le soleil
pas de luttes vaines,
l’abîme pareil
fais-toi philosophe,
mon noble cousin
si tu ne crois rien
la folie te guette.
(Claude Esteban)
Illustration: Kandisky
Comme on aimerait
que tout se concerte
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Posted by arbrealettres sur 14 août 2018

Le ciel
horizontal
Un oiseau sur le fil invisible
du rêve
Tout est trop loin de soi.
Paysage en éclats, arches
démises du présent
– blessures
J’effacerai du jour jusqu’à ma voix
(Claude Esteban)
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Posted by arbrealettres sur 8 août 2018

Joli compagnon,
le gouffre est profond,
la route incertaine
si tu voulais bien
on pourrait demain
s’arrêter quand même
respirer un peu,
oublier les dieux,
c’est permis, je pense
mais tu continues
avec ta peau nue
et ta faute immense.
(Claude Esteban)
Illustration: Domingo Moreno Otero
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Posted by arbrealettres sur 5 août 2018
Derrière la palissade rouge
on aimerait vivre et vieillir très
longtemps, on serait
un homme sans crainte, sans presque
de désir et seulement les arbres
parleraient de vous, diraient la sève
et le surcroît, l’immobile
mouvoir des heures et puis la mort
comme une écorce mouillée, on serait là, les yeux
ouverts, juste une vie, derrière une palissade rouge.
(Claude Esteban)
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Posted by arbrealettres sur 24 juillet 2018

Et peut-être que tout était écrit dans le livre
mais le livre s’est perdu
ou quelqu’un l’a jeté dans les ronces
sans le lire
n’importe, ce qui fut écrit
demeure, même
obscur, un autre qui n’a pas vécu
tout cela
et sans connaître la langue du livre, comprendra
chaque mot
et quand il aura lu, quelque chose
de nous se lèvera
un souffle, une sorte de sourire entre les pierres.
(Claude Esteban)
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Posted by arbrealettres sur 17 mai 2018
Faut-il que j’aime
les dieux mauvais
pas une halte
où je m’en vais
folles promesses
trahies sans cesse
mais si l’histoire
avait voulu
je danserais
dans l’absolu
promesses folles,
les dieux s’envolent.
(Claude Esteban)
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