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Je reviens d’un enterrement
Mon soulier me serre
J’ai envie de faire l’amour
Avec quelqu’un que je ne connais pas
(Abbas Kiarostami)
Posted by arbrealettres sur 27 mars 2021
Je reviens d’un enterrement
Mon soulier me serre
J’ai envie de faire l’amour
Avec quelqu’un que je ne connais pas
(Abbas Kiarostami)
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Posted by arbrealettres sur 16 juillet 2020
Je me souviens
Des instants où j’étais
L’univers
Quand il n’y avait rien
D’autre que l’évidence
Je me rappelle être sorti
Du temps
Pendant que tu donnais
Mon nom
À chaque goutte de pluie
Qui tombait
Sur la vague en désordre
Des longues
Inondations de nos sens
Et on faisait l’amour de
Toutes les façons
Sans limites des nuages
Je me rappelle
De chaque fabuleux
Vagin des crépuscules
De la chair de poule
Des étoiles sur
La peau douce du ciel
(Werner Lambersy)
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Posted by arbrealettres sur 14 juillet 2020
Qui pour
Prétendre avoir un jour
Fait l’amour
S’il ne sent pas
Le vent dans l’herbe
Qui respire
L’azur
Comme un plongeur
Livré
A l’ivresse des hauts
Fonds
L’eau de pluie
A cloche-pied dans
La marelle d’une flaque
La source
Qui éveille la montagne
Où dort le magma
Paresseux
Sous
La moustiquaire légère
Des galaxies
Qui pour prétendre
A l’amour s’il n’est pas
Le dernier arbre
Avant la porte du désert
(Werner Lambersy)
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Posted by arbrealettres sur 12 mars 2018
Ma chère petite soeur
J’allumerai l’étoile Polaire jusqu’à l’arc-en-ciel
Je t’appellerai
Draps de neige étendus sur les cordes vocales
Branches nouées dans la gorge
Je te verrai
Pain noir sur la nappe blanche
Raisin qui coule dans nos verres
Tu viendras
Marche jusqu’à mes yeux
Echelle de corde jusqu’au coeur
Coeur qui balance la tête
Ciel qui tombe dans mes mains
Mange jolie fille qui écrase tes pas sur le seuil avant d’entrer
Donne-moi tes yeux cachés dans ton mouchoir
Je te ferai l’amour avec sympathie
Beaucoup de maladresse
Je serai à la douane de tes lèvres
Et je ne dirai rien
Sinon qu’il fera beau
(Yvon Le Men)
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Posted by arbrealettres sur 14 février 2018
Maussaderie
A notre époque froide, on ne fait plus l’amour.
Loin des bois endormeurs et loin des femmes nues
Les pauvres vont, cherchant ces sommes inconnues
Que cachent les banquiers, inquiets nuit et jour.
C’était bien bon l’odeur des pains sortant du four,
C’était bien beau, dans l’ouest, l’éclat doré des nues,
Quand les brumes d’automne étaient déjà venues,
Alors qu’on ramenait les boeufs las du labour !
Les aspirations n’étaient pas étouffées,
Et dans la ville heureuse on voyait des trophées,
On entendait sonner la victoire au tambour.
On rêvait d’or, d’azur, de fêtes à la cour,
Et du prince Charmant, filleul des belles fées.
A notre époque froide, on ne fait plus l’amour !
(Charles Cros)
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Posted by arbrealettres sur 15 décembre 2015
DE L’AUTRE CÔTÉ
Années et minutes font l’amour.
Masques verts sous la pluie.
Eglise aux vitraux obscènes.
Trace bleue sur le mur.
Je ne connais pas.
Ne reconnais pas.
Obscur. Silence.
(Alejandra Pizarnik)
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