Ailleurs qu’en nous-mêmes nous rêvions
Dans la chambre où rien n’est protégé
(Georges Drano)
Posted by arbrealettres sur 19 juillet 2023
Ailleurs qu’en nous-mêmes nous rêvions
Dans la chambre où rien n’est protégé
(Georges Drano)
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Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2023
Le mur ne vient pas de nous
Il était là bien avant
Nous ne lui échapperons pas
A ciel ouvert, il est là où
nous sommes
Accrochée à lui, la lumière
et à son heure, la nuit
La bonne manière de durer.
(Georges Drano)
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Posted by arbrealettres sur 23 mars 2023
Tu t’avançais seule parmi les blés, les orages
étaient légers sur tes mains, et le beau temps
sortait de ses ruines.
Tu touchais les eaux du ciel avant de les donner à la terre
et j’applaudissais à la récolte
D’un trait de plume un oiseau traçait une
fleur sur un rocher, elle ressemblait à mon
espoir
mais Toi tu disais que même les fleurs sur les
rochers se fanent
Mais moi j’ai caressé l’eau des fontaines
avant d’abreuver les chevaux
et les chevaux t’ont conduit jusqu’au seuil de
ma maison
Alors j’ai congédié les lampes car ce sera
toujours l’aurore.
(Georges Drano)
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Posted by arbrealettres sur 23 mars 2023
Ce sont toujours les deux même femmes
qui passent sur le chemin d’en-bas,
elles s’éloignent des dernières maisons
et leurs voix se resserrent
à l’approche du mur.
Elles prennent la pierre avec le vent
et l’ombre portée du mur pour construction.
Parfois l’une d’elles parle plus fort
et sans s’arrêter ferme les yeux
pour savoir quel mot soudain
s’est perdu en elle.
(Georges Drano)
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Posted by arbrealettres sur 23 mars 2023
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Posted by arbrealettres sur 21 mars 2023
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Posted by arbrealettres sur 1 décembre 2021
Comme la douce souvenance d’une source
Toutes les fleurs se penchent sur ton épaule
Lorsque tu dors
Et le soleil se hâte dans sa course
Pour rattraper vivant ton regard qui s’enfuit
Et les poissons qui glissent sous le lys de tes paupières
Peuplent ton rêve de fuites argentées
Au mouvement de la mer
Ton sommeil prisonnier dans un buisson d’abeilles
Porte le poids secret de dangereux parfums
Qui demeurent en mes veilles
Comme une habitude de lampes
Toutes les fleurs d’été visitent ton souffle d’innocence
Et je suis toutes tes poses avec des gestes ensablés
Tu connaîtras l’éveil dans la cage du matin
Avec les graines des oiseaux
Sous le bonjour des ailes
Ou dans le ventre des moissons
Je te ferai captive de ma lyre
Derrière le dernier feuillage de mon poème
Et la gymnastique savante de mes mots
Te couronnera de fables en habits musiciens
Je te protègerai de mes mains innombrables
Qui se posent sur toi en bouquets allumés
Et déposent tes rêves dans l’ordre de la terre
Et je tisserai dans le ciel de ma poitrine
Une toile tintante de miel
Où ton coeur se prendra.
(Georges Drano)
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Posted by arbrealettres sur 25 août 2019
Pierres de parement
au devant du mur
Parures du chemin et de la vigne
qui veillent dans l’humus
Hermétique adresse d’un lieu
qui attend.
(Georges Drano)
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Posted by arbrealettres sur 25 août 2019
Intérieurement
nous parlions du mur en termes confus,
à peine vêtu de pierres
nous l’imaginions venu à nous
pour retenir la terre,
avec sa propre clarté.
Il appelait en nous un chant obscur
pour gagner le jour.
Nous le pensions au-dessus,
hors d’atteinte,
accordé au temps.
(Georges Drano)
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