Posts Tagged ‘(Rafaël Alberti)’
Posted by arbrealettres sur 26 novembre 2022

Si ma voix meurt à terre
portez-la au niveau de la mer
et laissez-la sur le rivage
Portez-la au niveau de la mer
et nommez la capitaine
d’un blanc bateau de guerre
Oh ma voix décorée
d’une insigne maritime :
Sur le coeur une ancre
et sur l’ancre une étoile
et sur l’étoile le vent
et sur le vent la voile !
***
Si mi voz muriera en tierra,
Llevadla al nivel del mar
Y dejadla en la ribera.
Llevadla al nivel del mar
Y nombradla capitana
De un blanco bajel de guerra.
¡ Oh mi voz condecorada
Con la insignia marinera :
Sobre el corazón un ancla
Y sobre el ancla una estrella
Y sobre la estrella el viento
Y sobre el viento la vela !
(Rafael Alberti)
Recueil: Poésies du Monde
Traduction:
Editions: Seghers
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Posted by arbrealettres sur 10 novembre 2021

– Ange mort, réveille-toi.
Où te tiens-tu? Illumine
de ton rayon le retour.
[…]
Pour, sans que je me lamente,
creuser une rivière de lumière douce dans ma poitrine
et rendre mon âme navigable.
***
– Ángel muerto, despierta.
Dónde estàas ? Illumina
con tu rayo el retorno.
Para, sin lastimarme,
cavar una ribera de luz dulce em mi pecho
y hacerne el alma navegable.
(Rafael Alberti)
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Posted by arbrealettres sur 3 novembre 2021

JE SAIS bien que la faim ôte le rêve.
Mais il me faut continuer de chanter.
Que la prison brouille le rêve.
Mais il me faut continuer de chanter.
Que la mort tue le rêve.
Mais il me faut,
mais il me faut continuer de chanter.
(Rafaël Alberti)
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Posted by arbrealettres sur 25 avril 2017

RIVAGE
Mes yeux, mais qui peut s’abriter
derrière cette jalousie?
Une fille brodant peut-être
quelques amours de contrebande
pour les garçons de la marine?
Ô petits yeux qui regardez ,
ouvrez-moi votre jalousie
car je suis en peine d’amours !
Mes yeux, mais qui peut s’abriter
derrière cette jalousie?
(Rafael Alberti)
Illustration: Henri Lebasque
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Posted by arbrealettres sur 25 avril 2017

MER
Chaque nuit, je te vois
tenture qui s’accroche
au tournesol du rêve.
Sur celle-ci des voiles
qui semblent des mouchoirs
s’agitent pour me dire
adieu, à moi qui dors.
(Rafael Alberti)
Illustration: Patrice Rivoallan
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Posted by arbrealettres sur 25 avril 2017

JOUR DE NUAGES
Mes yeux, mes deux amours,
ont chu dans la fontaine.
J’ai perdu pour toujours
l’étoile des aurores.
Les zéphyrs tournoyants
vont ravir à mon front
l’oisillon innocent,
sans plainte, de mes cris.
Sans yeux, déjà muet, froid,
qui s’assoira au bord
de mon coeur vagabond?
Quelle oiselle légère,
sans but, carabinière,
viendra briser mon coeur?
(Rafael Alberti)
Illustration: Frantisek Drtikol
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Posted by arbrealettres sur 25 avril 2017

Des bateaux d’ailleurs, ma jolie,
des bateaux d’un autre pays.
Des bateaux d’un autre pays
mouillant dans le port.
Mouillant dans le port, ma jolie,
avec leurs marins.
Avec leurs marins, ma jolie…
Vite, cours au port!
(Rafael Alberti)
Illustration: Brigitte Perrault
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Posted by arbrealettres sur 23 avril 2017

— Où vas-tu ainsi, matelot,
arpentant les rues de la terre ?
— Je cherche les rues de la mer !
(Rafael Alberti)
Illustration: Pierre Juhel
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Posted by arbrealettres sur 23 avril 2017

LA FILLE QUI VA À LA MER
Si blanche est la jupe que porte
la fille qui va à la mer !
Que ne la tache point, fillette,
l’encre de la seiche des mers!
Si blanches sont tes mains, fillette
qui t’éloignes sans un soupir !
Que ne les tache point, fillette,
l’encre de la seiche des mers!
Il est si blanc, ton coeur, fillette,
et si blanc aussi ton regard!
Que ne les tache point, fillette,
l’encre de la seiche des mers !
(Rafael Alberti)
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Posted by arbrealettres sur 23 avril 2017

À l’ombre d’une barque
hors de l’eau, endormi.
Pieds nus. Le torse au vent.
Épaules contre sable.
Contre sable, rêvant,
à l’ombre d’une barque,
hors de l’eau, et sans rames.
(Rafael Alberti)
Illustration
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