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Poésie

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Un soleil, un silence, une source (Robert Mallet)

Posted by arbrealettres sur 17 juillet 2022



Un soleil, un silence, une source
le vol transparent d’une libellule
l’ombre bleue où lézarde un parfum d’herbe rousse
tous les présents joyeux des canicules
désirés par les coeurs et par les brins de mousse
heureux mais alarmés de tant de chaleurs douces

et ma main solitaire se brûle
malgré l’amitié de l’eau fraîche
sur la pierre polie et sèche
au souvenir des vies offertes
et des corps qui désertent.

(Robert Mallet)

Illustration

 

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REGAIN (Jean-Claude Xuereb)

Posted by arbrealettres sur 15 Mai 2020



 

Léopold Survage 7

REGAIN

Dès le premier mot du poème
tremble l’ardeur à dénuder
la beauté intacte de vivre

Un air neuf avive l’espace
le soleil lave la lumière
l’oiseau lézarde le silence

Toujours aussi vif le regain
en liesse d’un autre rivage

Voici qu’irradie la joie
d’initier au premier matin du monde

(Jean-Claude Xuereb)

Illustration: Léopold Survage

 

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« Enfin te voilà, je t’attendais » (Alain Eludut)

Posted by arbrealettres sur 8 janvier 2020



 

Gregg Chadwick - (17)

« Enfin te voilà, je t’attendais »

Au petit matin les murs se lézardent
– rien de ce qui tremble ne m’indiffère
Je sens les vibrations les secousses
j’attends la marque du divin
quelque chose comme « Enfin te voilà, je t’attendais ».

(Alain Eludut)

Illustration: Gregg Chadwick

 

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MONTS ET MERVEILLES (René Guy Cadou)

Posted by arbrealettres sur 23 janvier 2018



    

MONTS ET MERVEILLES

Soleil dont le plateau fait pencher la balance
Le vent dans les barreaux
Le premier pas de danse
Et la neige qui fond
Les liens qui se défont
La pensée qui descend lentement du plafond
Le sourire attendu qui lézarde la face

Seigneur il fait si beau
Comment rester en place
Je vais te réclamant sur les toits bohémiens
Pour t’appeler les mots ne viennent pas très bien
Niais de mes yeux tu vois j’apprivoise les anges
Les arbres et mes bras font un curieux mélange
Toujours plus près de toi
Conseillé par les fleurs
Ta main pressant la pomme acide de mon coeur

Je t’attends
Tu n’attends jamais laissé un homme attendre
Pour t’aimer
Tu diras comment il faut s’y prendre
J’ai tant besoin d’amour
Mon Dieu, tu ne peux pas me rayer de ton cours

(René Guy Cadou)

 

Recueil: Poésie la vie entière
Traduction:
Editions: Seghers

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Le diamant du frelon (Jean-Marie Barnaud)

Posted by arbrealettres sur 9 août 2017




    
Le diamant du frelon
lézarde
l’amandier.

(Jean-Marie Barnaud)

Recueil: POEMES II
Editions: Cheyne

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Ta bouche (Rabah Belamri)

Posted by arbrealettres sur 13 Mai 2017



Ta bouche
où mon feu tombe
goutte à goutte
lézarde la nuit
me réinvente
incandescence du jour

(Rabah Belamri)

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FEU L’ÉTÉ (Gaston Puel)

Posted by arbrealettres sur 10 août 2016



FEU L’ÉTÉ

Atre chaud des amants quand les serments y brûlent,
Bouche où germe la langue d’un autre que je suis,
Bouche qui m’attendra d’aussi loin que je vienne,
Et que j’habiterais, l’instant de naître, si j’étais…

Bouche close. Le soir a dressé ses murailles,
La plaie de ton visage, lézarde de mon être,
C’est le château de nuit que ton cri démantèle,
C’est la dalle abattue sur celui que je fus.

Ciseaux du froid, ouvrez la bouche qui s’est tue,
Qu’elle crache l’horreur du baiser qui la scelle,
Qu’elle parle à nouveau, qu’elle boive la neige !
Voici les jours sans tain et les miroirs fanés.

(Gaston Puel)

Illustration: Man Ray

 

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Diablerie (Alain Eludut)

Posted by arbrealettres sur 8 août 2016



Au petit matin les murs se lézardent
– rien de ce qui tremble ne m’indiffère
Je sens les vibrations les secousses
j’attends la marque du divin
quelque chose comme « enfin te voilà, je t’attendais ».
Et tout serait dit – et tout serait confus, aussi.
Cependant, rien n’est plus clair
aucune signature en bas des murs,
ni chant sacré à mes oreilles
ne viennent troubler l’ordre du monde,
je suis bien seul – irrémédiablement.

(Alain Eludut)

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