Trois enfants pendus à ses jambes
une vieille femme tourne
sa cuillère dans la marmite.
(Yves di Manno)
Posted by arbrealettres sur 26 juillet 2022
Trois enfants pendus à ses jambes
une vieille femme tourne
sa cuillère dans la marmite.
(Yves di Manno)
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Posted by arbrealettres sur 26 Mai 2021
Celle qui a commencé à travailler à dix ans.
Celle qui allait laver à la rivière quand les autres
jouaient et allaient à l’école.
Celle qui ne savait pas écrire mais écrivait dans
nos mémoires des actes de bonté.
Celle qui ne savait lire que dans le coeur des
enfants.
Faites que j’entre un jour dans la dure liberté qui
fut sienne.
(Henry Bauchau)
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Posted by arbrealettres sur 5 mars 2021
La ronde d’enfants aux cris jeunes
Sonne mon vieil âge dans ma poitrine
C’est une volée cruelle et belle
Dans la vieille tour dont toutes les pierres songent.
(Pierre Morhange)
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Posted by arbrealettres sur 30 janvier 2019
Malgré le mal hideux, l’élévation des cimes.
Les rires des torrents, les sapins crêtés d’or.
Le chevreuil de profil flairant l’air de l’aurore.
La neige qui baise l’azur du ciel azyme.
La rose toute émue de l’odeur de la nuit.
L’arbre dont le feuillage est né de la lumière.
Les épousailles de la lune avec la mer.
Le temps perdu d’où sort la verdeur d’aujourd’hui.
Les enfants innocents dans les bras d’Élohim.
Le meurtri que materne un bon samaritain.
L’agonisant guidé vers le premier Jardin
Malgré le mal hideux, la Tendresse unanime.
(Jean Mambrino)
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Posted by arbrealettres sur 9 juillet 2018
Quand je mange un melon
Je pense à mes enfants.
Quand je mange des châtaignes
C’est plus encore que j’y songe.
D’où vient
Que leur image ne quitte pas mon esprit ?
Devant mes yeux
Elle voltige,
Bannissant tout profond sommeil.
(Yamanoue no Okura)
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Posted by arbrealettres sur 1 avril 2018
Ce sont des dieux d’enfants
ils ne défendent rien
Se content de jouer
entre eux
Supportent
clochettes et tambours dont
nous assourdissons
la chute du soleil
L’absence dont ils sont nés
jamais ne les inquiète
Seuls ceux qui écoutent
le fleuve
connaissent le poème sans fin
(Werner Lambersy)
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Posted by arbrealettres sur 23 février 2018
portes et fenêtres ouvertes
sur le jardin qui reverdit
on entend
par-dessus les voitures de la rue
mille détails se ramasser
graviers jetés à la volée
d’un coup de pelle
dans la cour d’un immeuble
le raclement d’outils
sur le ciment d’un mur
portière claquée
chien qui aboie
et des enfants crier
dans la cour d’une école
avec parfois des mots
qu’on ne comprend pas
que disent des ouvriers
ou des mères au balcon
alors qu’on est dedans
dans un bureau avec des livres
à chercher à écrire
pourquoi on aime ce temps
quand c’est pourtant l’automne
depuis deux jours
et qu’on est seul
et qu’il fait beau
jusque dans les bruits
(François de Cornière)
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Posted by arbrealettres sur 4 novembre 2016
Tous les enfants, vous le savez, sont des navires
qu’un proverbe pareil aux brises les plus douces
conduit, syllabe après syllabe, au continent
où les pingouins dorés murmurent des poèmes.
Tous les enfants, vous le savez, sont des bouleaux
qui dans la nuit, en demandant pardon, écartent
leurs branches, leur écorce, et vont, jusqu’au vertige,
danser sur la grand-place, au milieu des poulains.
Tous les enfants, vous le savez, sont des comètes
venues nous rendre hommage au nom d’un autre azur,
d’une autre vérité, d’une autre fable; et nous,
adultes par défaut, saurons-nous les convaincre
de s’attarder ici le temps d’un bref bonheur,
avant de repartir chez les étoiles folles?
(Alain Bosquet)
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Posted by arbrealettres sur 12 juillet 2016
Dans mon village, nos enfants
Chantaient pour la terre après la pluie
Le bras du printemps secouait la vie
Dans les chemins de lune
(Abdelwahab El-Bayati)
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Posted by arbrealettres sur 8 janvier 2016
Les enfants jouent au théâtre
jusqu’à l’heure
du souper dans la nuit qui vient
alors les grandes personnes les appellent
le garçon a les yeux si clairs
puis voici celle qui mourra jeune
et celle dont sera seul le corps
tous se lavent les mains dans l’ombre
près des végétaux flamboyants
et sont encore dans ce temps
que l’on vit dans l’éternité.
(Jean Follain)
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