…la même voix
clamant alors plus fort son nom
à l’unique syllabe brève
trouble à peine le calme des îles.
(Jean Follain)
Posted by arbrealettres sur 28 octobre 2022
…la même voix
clamant alors plus fort son nom
à l’unique syllabe brève
trouble à peine le calme des îles.
(Jean Follain)
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Posted by arbrealettres sur 2 septembre 2022
SUR UN PORTRAIT PAR L. BARBIN
Retenu par le sable aux dérives de l’onde
J’aurais voulu dans mes vers enfermer le ciel
Et dédier la chair aux musiques du monde ;
A peine ai-je approché du rythme essentiel
Que le poète exprime en syllabes impures !
Vous au moins vos pinceaux en fleur refont le feu
Puisqu’à jamais au rendez-vous de la peinture
Vous rendez aux regards la lumière des yeux.
(Robert Goffin)
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Posted by arbrealettres sur 9 août 2022
Je voyais des arcs-en-ciel de mots ineffables
Très loin rien qu’en mon coeur pourtant plaisir amer
De souffler à tâtons ces bulles de la chair
Dont quelqu’un d’autre en moi choisissait les syllabes…
(Robert Goffin)
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Posted by arbrealettres sur 28 mai 2022
La syllabe frêle,
chaleureuse,
enfin ce serait oui.
(Pierre Dhainaut)
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Posted by arbrealettres sur 23 janvier 2022
D’une syllabe inattendue, le poème reçoit
sa clef de voûte, la résonnance?
(Pierre Dhainaut)
Posted in poésie | Tagué: (Pierre Dhainaut), clef, inattendu, poème, résonnance, recevoir, syllabe, voûte | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 13 juillet 2021
LA TROTTEUSE
Je dis instant
et à la première syllabe l’instant
s’intègre au non-retour
***
EL SEGUNDERO
Digo instante
y en la primera sílaba el instante
se hunde en el no volver
(José Emilio Pacheco)
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Posted by arbrealettres sur 20 juin 2021
Illustration: Nisaburo Ito
Quelqu’un a-t-il déjà vu le cheval ? Je le
dessine dans le jeu des syllabes
musculaires. Haleine longue, volume de
désir, air pulsé des naseaux, jour clair.
Ici le pied ne pèse pas plus que l’ombre
du cheval en liberté lente,
pour que le cheval perde son halo, pour
que la main soit fidèle au regard lent,
et le profil de cendre bleue baigné
d’une clarté hivernale. Haletant, le temps
du cheval est une terre piétinée,
dénudée, aux vertèbres apparentes,
lisez le cheval dans l’ombre, en alerte,
dans la solitude de la plaine. Et d’une montagne.
(António Ramos Rosa)
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Posted by arbrealettres sur 6 juin 2021
Île !
Île aux syllabes de flamme !
Jamais ton nom
ne fut plus cher à mon âme !
Île,
ne fut plus doux à mon coeur !
Île aux syllabes de flamme,
Madagascar!
(Jacques Rabemananjara)
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Posted by arbrealettres sur 26 décembre 2020
Il faut que tu le dises lentement,
syllabe après syllabe
tout comme tes mains articulent
les formes de mon corps,
longent les longues galeries du désir
et les murs du labyrinthe vacillent.
Maintenant ne parle pas,
enlève juste les nœuds
dans mes cheveux
et ceux de mes pensées
qui me font mal,
coiffe ma tristesse
pour qu’elle soit belle
avant que je parte :
je suis encore cette douceur, mon amour,
mais je suis aussi la sœur têtue d’Ariane
et je ne te donnerai pas la pelote.
Pas encore.
(Aksinia Mihaylova)
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