Posted by arbrealettres sur 12 février 2023

Illustration: Pierre-Auguste Renoir
La belle s’appelait mademoiselle Amable.
Elle était combustible et j’étais inflammable.
Un treize, je la vis passer sur le Pont-Neuf ;
Les Grâces étaient trois, les Muses étaient neuf;
Et c’est là ce qui fait sacré le nombre douze,
Et treize fatal. Donc, un treize, une andalouse
De Pantin, telles sont les rencontres qu’on a,
Amable, d’un regard charmant, m’assassina.
Duel, duo. Sous l’œil paternel des édiles,..
Il naît sur le Pont-Neuf beaucoup de ces idylles.
Je la qualifiai d’ange, un mois à peu près.
Bref, je me demandais un jour si je romprais,
Quand, par un doux soleil d’avril, entre deux pluies,
Je reçus ce billet de l’ange: « Tu m’ennuies.
Bonsoir. » -Ce qui me fit furieux. D’autant plus
Que c’est elle, parbleu, qui m’ennuyait le plus.
(Victor Hugo)
Recueil: Toute la lyre
Traduction:
Editions:
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), ange, assassiner, édile, belle, billet, bonsoir, bref, charmant, combustible, doux, douze, duel, duo, ennuyer, furieux, grâces, idylle, inflammable, mademoiselle, Muses, neuf, oeil, parbleu, passer, paternel, pluie, pont, qualifier, recevoir, regard, rencontre, rompre, s'appeler, sacré, soleil, treize, trois | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 22 juillet 2022

La campagne est caressante
Au frais amour ébloui;
L’arbre est gai pourvu qu’il sente
Que Jeanne va dire oui.
Aimons-nous! et que les sphères
Fassent ce qu’elles voudront!
Il est nuit; dans les clairières
Les chansons dansent en rond;
L’ode court dans les rosées;
Tout chante; et dans les torrents
Les idylles déchaussées
Baignent leurs pieds transparents;
La bacchanale de l’ombre
Se célèbre vaguement
Sous les feuillages sans nombre
Pénétrés de firmament;
Les lutins, les hirondelles,
Entrevus, évanouis,
Font un ravissant bruit d’ailes
Dans la bleue horreur des nuits;
La fauvette et la sirène
Chantent des chants alternés
Dans l’immense ombre sereine
Qui dit aux âmes: Venez!
Car les solitudes aiment
Ces caresses, ces frissons,
Et, le soir, les rameaux sèment
Les sylphes sur les gazons;
L’elfe tombe des lianes
Avec des fleurs plein les mains;
On voit des pâles dianes
Dans la lueur des chemins;
L’ondin baise les nymphées;
Le hallier rit quand il sent
Les courbures que les fées
Font aux brins d’herbe en passant.
Vient; les rossignols t’écoutent;
Et l’éden n’est pas détruit
Par deux amants qui s’ajoutent
A ces noces de la nuit.
Viens, qu’en son nid qui verdoie,
Le moineau bohémien
Soit jaloux de voir ma joie,
Et ton coeur si près du mien!
Charmons l’arbre et sa ramure
Du tendre accompagnement
Que nous faisons au murmure
Des feuilles, en nous aimant.
A la face des mystères,
Crions que nous nous aimons!
Les grands chênes solitaires
Y consentent sur les monts.
(Victor Hugo)
Illustration: Myrtille Henrion Picco
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), aimer, amour, arbre, ébloui, baigner, campagne, caressante, chanson, chanter, chêne, clairière, crier, déchaussé, fée, frais, frisson, gai, gazon, hallier, hirondelle, idylle, lutin, mystère, nid, nuit, ode, oui, rosée, rossignol, sentir, solitude, sylphes, transparent | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 mai 2022
![Lion sieste [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/12/lion-sieste-1280x768.jpg?w=857&h=609)
LA MÉRIDIENNE DU LION
Le lion dort, seul sous sa voûte.
Il dort de ce puissant sommeil
De la sieste, auquel s’ajoute,
Comme un poids sombre, le soleil.
Les déserts, qui de loin écoutent,
Respirent ; le maître est rentré.
Car les solitudes redoutent
Ce promeneur démesuré.
Son souffle soulève son ventre ;
Son oeil de brume est submergé,
Il dort sur le pavé de l’antre,
Formidablement allongé.
La paix est sur son grand visage,
Et l’oubli même, car il dort.
Il a l’altier sourcil du sage
Et l’ongle tranquille du fort.
Midi sèche l’eau des citernes ;
Rien du sommeil ne le distrait ;
Sa gueule ressemble aux cavernes,
Et sa crinière à la forêt.
ll entrevoit des monts difformes,
Des Ossas et des Pélions,
A travers les songes énormes
Que peuvent faire les lions.
Tout se tait sur la roche plate
Où ses pas tout à l’heure erraient.
S’il remuait sa grosse patte,
Que de mouches s’envoleraient !
(Victor Hugo)
Illustration
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), brume, citerne, désert, fort, lion, méridienne, mouche, patte, poids, promeneur, s'envoler, se taire, sieste, soleil, solitude, sombre, sommeil, songe, tranquille, visage | 3 Comments »
Posted by arbrealettres sur 2 avril 2021

SOMMATION IRRESPECTUEUSE
Rire étant si jolie,
C’est mal. O trahison
D’inspirer la folie,
En gardant la raison !
Rire étant si charmante !
C’est coupable, à côté
Des rêves qu’on augmente
Par son trop de beauté.
Une chose peut-être
Qui va vous étonner,
C’est qu’à votre fenêtre
Le vent vient frissonner,
Qu’avril commence à luire,
Que la mer s’aplanit,
Et que cela veut dire :
Fauvette, fais ton nid.
Belle aux chansons naïves,
J’admets peu qu’on ait droit
Aux prunelles très vives,
Ayant le coeur très froid.
Vous saurez, attendrie,
Le charme de l’instant
Terrible, où l’on s’écrie :
Ah ! vous m’en direz tant !
Vous saurez, vous qu’on gâte,
Le destin tel qu’il est,
Les pleurs, l’ombre, et la hâte
De cacher un billet.
Oui, — pourquoi tant remettre ? —
Vous sentirez, qui sait ?
La douceur d’une lettre
Que tiédit le corset.
Vous riez ! votre joie
A Tout préfère Rien.
En vain l’aube rougeoie,
En vain l’air chante. Eh bien,
Je ris aussi ! Tout passe.
O muse, allons-nous-en.
J’aperçois l’humble grâce
D’un toit de paysan ;
L’arbre, libre volière,
Est plein d’heureuses voix ;
Dans les pousses du lierre
Le chevreau fait son choix ;
Et, jouant sous les treilles,
Un petit villageois
A pour pendants d’oreilles
Deux cerises des bois.
(Victor Hugo)
Illustration: Danielle Duer
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), attendrie, aube, cerise, chanson, charmante, charmé, choix, coeur, corset, destin, fauvette, fenêtre, folie, frissonner, froid, humble, inspirer, instant, joie, jolie, lierre, naïve, nid, oreille, pleur, préférer, prunelle, rêve, rien, rire, s'écrier, sentir, sommation, terrible, tiédir, vive | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 avril 2021

Je respire où tu palpites
Je respire où tu palpites,
Tu sais ; à quoi bon, hélas !
Rester là si tu me quittes,
Et vivre si tu t’en vas ?
A quoi bon vivre, étant l’ombre
De cet ange qui s’enfuit ?
A quoi bon, sous le ciel sombre,
N’être plus que de la nuit ?
Je suis la fleur des murailles
Dont avril est le seul bien.
Il suffit que tu t’en ailles
Pour qu’il ne reste plus rien.
Tu m’entoures d’Auréoles;
Te voir est mon seul souci.
Il suffit que tu t’envoles
Pour que je m’envole aussi.
Si tu pars, mon front se penche ;
Mon âme au ciel, son berceau,
Fuira, dans ta main blanche
Tu tiens ce sauvage oiseau.
Que veux-tu que je devienne
Si je n’entends plus ton pas ?
Est-ce ta vie ou la mienne
Qui s’en va ? Je ne sais pas.
Quand mon orage succombe,
J’en reprends dans ton coeur pur ;
Je suis comme la colombe
Qui vient boire au lac d’azur.
L’amour fait comprendre à l’âme
L’univers, salubre et béni ;
Et cette petite flamme
Seule éclaire l’infini
Sans toi, toute la nature
N’est plus qu’un cachot fermé,
Où je vais à l’aventure,
Pâle et n’étant plus aimé.
Sans toi, tout s’effeuille et tombe ;
L’ombre emplit mon noir sourcil ;
Une fête est une tombe,
La patrie est un exil.
Je t’implore et réclame ;
Ne fuis pas loin de mes maux,
O fauvette de mon âme
Qui chantes dans mes rameaux !
De quoi puis-je avoir envie,
De quoi puis-je avoir effroi,
Que ferai-je de la vie
Si tu n’es plus près de moi ?
Tu portes dans la lumière,
Tu portes dans les buissons,
Sur une aile ma prière,
Et sur l’autre mes chansons.
Que dirai-je aux champs que voile
L’inconsolable douleur ?
Que ferai-je de l’étoile ?
Que ferai-je de la fleur ?
Que dirai-je au bois morose
Qu’illuminait ta douceur ?
Que répondrai-je à la rose
Disant : » Où donc est ma soeur ? »
J’en mourrai ; fuis, si tu l’oses.
A quoi bon, jours révolus !
Regarder toutes ces choses
Qu’elle ne regarde plus ?
Que ferai-je de la lyre,
De la vertu, du destin ?
Hélas ! et, sans ton sourire,
Que ferai-je du matin ?
Que ferai-je, seul, farouche,
Sans toi, du jour et des cieux,
De mes baisers sans ta bouche,
Et de mes pleurs sans tes yeux !
(Victor Hugo)
Illustration:Edvard Munch
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), aimer, amour, ange, aventure, âme, éclairer, étoile, baiser, berceau, bouche, buisson, champ, chanson, chanter, ciel, coeur, colombe, destin, devenir, douleur, effroi, entourer, envie, farouche, flamme, fleur, fuir, inconsolable, infini, lumière, lyre, main, mourir, muraille, nuit, oiseau, ombre, orage, oser, palpiter, partir, pleur, porter, prière, pur, quitter, regarder, respirer, rester, rien, rose, s'effeuiller, s'en aller, s'envoler, sauvage, savoir, se pencher, soeur, sourire, succomber, tomber, univers, vertu, vivre, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 mars 2021

L’homme est en mer. Depuis l’enfance matelot,
Il livre au hasard sombre une rude bataille.
Pluie ou bourrasque, il faut qu’il sorte, il faut qu’il aille,
Car les petits enfants ont faim. Il part le soir
Quand l’eau profonde monte aux marches du musoir.
Il gouverne à lui seul sa barque à quatre voiles.
La femme est au logis, cousant les vieilles toiles,
Remmaillant les filets, préparant l’hameçon,
Surveillant l’âtre où bout la soupe de poisson,
Puis priant Dieu sitôt que les cinq enfants dorment.
Lui, seul, battu des flots qui toujours se reforment,
l s’en va dans l’abîme et s’en va dans la nuit.
Dur labeur ! tout est noir, tout est froid ; rien ne luit.
Dans les brisants, parmi les lames en démence,
L’endroit bon à la pêche, et, sur la mer immense,
Le lieu mobile, obscur, capricieux, changeant,
Où se plaît le poisson aux nageoires d’argent,
Ce n’est qu’un point ; c’est grand deux fois comme la chambre.
Or, la nuit, dans l’ondée et la brume, en décembre,
Pour rencontrer ce point sur le désert mouvant,
Comme il faut calculer la marée et le vent !
Comme il faut combiner sûrement les manoeuvres !
Les flots le long du bord glissent, vertes couleuvres ;
Le gouffre roule et tord ses plis démesurés,
Et fait râler d’horreur les agrès effarés.
Lui, songe à sa Jeannie au sein des mers glacées,
Et Jeannie en pleurant l’appelle ; et leurs pensées
Se croisent dans la nuit, divins oiseaux du coeur.
(Victor Hugo)
Illustration: Albert Pinkham Ryder
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), bataille, bourrasque, chambre, coeur, démence, faim, filet, froid, gouffre, hameçon, hasard, homme, horreur, labeur, marée, marche, matelot, mer, pêche, pensée, pleurer, pluie, se croiser, sombre, songer, vent | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 25 mars 2021

Les enfants lisent, troupe blonde ;
Ils épellent, je les entends ;
Et le maître d’école gronde
Dans la lumière du printemps
J’aperçois l’école entrouverte ;
Et je rôde au bord des marais ;
Toute la grande saison verte
Frissonne au loin dans les forêts.
Tout rit, tout chante ; c’est la fête
De l’infini que nous voyons ;
La beauté des fleurs semble faite
Avec la candeur des rayons.
J’épelle aussi moi ; je me penche
Sur l’immense livre joyeux ;
O champs, quel vers que la pervenche !
Quelle strophe que l’aigle, ô cieux !
Mais, mystère ! rien n’est sans tache.
Rien ! — Qui peut dire par quels noeuds
La végétation rattache
Le lys chaste au chardon hargneux ?
Tandis que là-bas siffle un merle,
La sarcelle, des roseaux plats,
Sort, ayant au bec une perle ;
Cette perle agonise, hélas !
C’est le poisson qui, tout à l’heure,
Poursuivait l’aragne, courant
Sur sa bleue et vague demeure,
Sinistre monde transparent.
Un coup de fusil dans la haie,
Abois d’un chien ; c’est le chasseur.
Et, pensif, je sens une plaie
Parmi toute cette douceur.
Et, sous l’herbe pressant la fange,
Triste passant de ce beau lieu,
Je songe au mal, énigme étrange,
Faute d’orthographe de Dieu.
(Victor Hugo)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), abois, agoniser, aigle, école, énigme, étrange, chasseur, chien, cieux, Dieu, douceur, enfant, fange, fête, fleur, forêt, frissonner, fusil, haie, infini, lire, mal, marais, merle, noeud, pensif, perle, pervenche, plaie, sarcelle, siffler, transparent, vague | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 25 mars 2021
![Oleg Korolev sun_s_10 [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/12/oleg-korolev-sun_s_10-1280x768.jpg?w=859&h=644)
DE LA FEMME AU CIEL
L’âme a des étapes profondes.
On se laisse d’abord charmer,
Puis convaincre. Ce sont deux mondes.
Comprendre est au-delà d’aimer.
Aimer, comprendre : c’est le faîte.
Le Coeur, cet oiseau du vallon,
Sur le premier degré s’arrête ;
L’Esprit vole à l’autre échelon.
A l’amant succède l’archange ;
Le baiser, puis le firmament ;
Le point d’obscurité se change
En un point de rayonnement.
Mets de l’amour sur cette terre
Dans les vains brins d’herbe flottants.
Cette herbe devient, ô mystère !
Le nid sombre au fond du printemps.
Ajoute, en écartant son voile,
De la lumière au nid béni.
Et le nid deviendra l’étoile
Dans la forêt de l’infini.
(Victor Hugo)
Illustration: Oleg Korolev
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), aimer, amour, archange, âme, étoile, baiser, charmer, ciel, coeur, comprendre, convaincre, femme, firmament, forêt, herbe, infini, mystère, nid, obscurité, oiseau, printemps, s'arrêter, voile | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 3 mars 2021

Une nuit qu’on entendait la mer sans la voir
Quels sont ces bruits sourds ?
Ecoutez vers l’onde
Cette voix profonde
Qui pleure toujours
Et qui toujours gronde,
Quoiqu’un son plus clair
Parfois l’interrompe… –
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Comme il pleut ce soir !
N’est-ce pas, mon hôte ?
Là-bas, à la côte,
Le ciel est bien noir,
La mer est bien haute !
On dirait l’hiver ;
Parfois on s’y trompe… –
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Oh ! marins perdus !
Au loin, dans cette ombre
Sur la nef qui sombre,
Que de bras tendus
Vers la terre sombre !
Pas d’ancre de fer
Que le flot ne rompe. –
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Nochers imprudents !
Le vent dans la voile
Déchire la toile
Comme avec les dents !
Là-haut pas d’étoile !
L’un lutte avec l’air,
L’autre est à la pompe. –
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
C’est toi, c’est ton feu
Que le nocher rêve,
Quand le flot s’élève,
Chandelier que Dieu
Pose sur la grève,
Phare au rouge éclair
Que la brume estompe ! –
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
(Victor Hugo)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), étoile, bruit, brume, côte, chandelier, ciel, déchirer, Dieu, flot, hiver, imprudent, mer, nocher, nuit, phare, pompe, rêver, souffler, sourd, trompe, vent | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 20 janvier 2021

La source tombait du rocher
La source tombait du rocher
Goutte à goutte à la mer affreuse.
L’océan, fatal au nocher,
Lui dit : – Que me veux-tu, pleureuse ?
Je suis la tempête et l’effroi ;
Je finis où le ciel commence.
Est-ce que j’ai besoin de toi,
Petite, moi qui suis l’immense ? –
La source dit au gouffre amer :
– je te donne, sans bruit ni gloire,
Ce qui te manque, ô vaste mer !
Une goutte d’eau qu’on peut boire.
(Victor Hugo)
Recueil: Cent poèmes de Vivtor Hugo
Traduction:
Editions: Omnibus
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), affreux, amer, besoin, boire, bruit, ciel, commencer, effroi, fatal, finir, gloire, gouffre, goutte, immense, manquer, mer, nocher, océan, petit, pleurer, rocher, source, tempête, tomber | Leave a Comment »