Posts Tagged ‘se tromper’
Posted by arbrealettres sur 21 juillet 2022
![Adrian Borda My_Summer_Wine_by_borda [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/12/adrian-borda-my_summer_wine_by_borda-1280x768.jpg?w=836&h=619)
On croit aimer, c’est soi qu’on aime
et l’on s’épuise aux précipices de ses joies
la chute épouse l’air dépossédé qui tremble
avec les mots qu’on prête à l’autre voix
avec la voix offerte aux mots de l’autre
avec tant de vertus qui sont des fautes
tant de vertiges qu’on donne et reçoit
et tant d’ombres vives qui nous ressemblent
Se perdre à deux, se retrouver quand même
ô grand amour, bonheur des erreurs très sereines
et secourable espoir de se tromper ensemble
au même instant, au même lieu, d’un même poids.
(Robert Mallet)
Illustration: Adrian Borda
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Posted in poésie | Tagué: (Robert Mallet), aimer, amour, épouser, bonheur, chute, croire, dépossédé, erreur, espoir, joie, lieu, offerte, ombre, poids, précipice, s'épuiser, se tromper, sereine, vertige, vertu, voix | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 11 juillet 2022

Tu me grondes
parce que j’ai les doigts
de toutes les couleurs
noir-polar
ou jaune-sable des squares
parfois blanc-banquise
ou rouge-révolution
et même bleu-contusion
Tu me grondes
et tu te trompes
mes doigts je les ai trempés
dans l’amitié
des mains
des enfants
du quartier
des enfants
du monde entier
(Joël Sadeler)
Recueil: La cour couleurs Anthologie de poèmes contre le racisme
Traduction:
Editions: Rue du monde
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Posted in poésie | Tagué: (Joël Sadeler), amitié, banquise, blanc, bleu, contusion, couleur, doigt, enfant, entier, gronder, jaune, main, monde, noir, parfois, polar, quartier, révolution, rouge, sable, se tromper, square, tremper | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2021

Les Rois Mages
Avancerons-nous aussi vite que l’étoile
La randonnée n’a-t-elle pas assez duré
Réussirons-nous enfin à l’égarer
cette lueur au milieu de la lune et des bêtes
qui ne s’impatiente pas
La neige avait tissé les pays du retour
avec ses fleurs fondues où se perd la mémoire
De nouveaux compagnons se mêlaient à la troupe
qui sortaient des arbres comme les bûcherons
Le Juif errant peinait, aux blessures bafouées
Des fourrures couvraient le roi noir malade à mourir
Le pasteur de la faim est avec nous
Ses yeux bleus éclairent son manteau d’épluchures
et le troupeau rageur des enfants prisonniers
Nous allions voir la joie nous l’avons cru
la joie du monde née dans une maison par ici
C’était au commencement … Maintenant on ne parle pas
Nous allions délivrer un tombeau radieux
marqué d’une croix par les torches dans la forêt
Le pays n’est pas sűr les châteaux se glissent derrière nous
Pas de feu dans l’âtre des relais Les frontières
remuent à l’aube par les coups défendus
Nos paumes qui ont brisé les tempêtes de sable
sont trouées par la charançon et j’ai peur de la nuit
Ceux qui nous attendaient dans le vent de la route
se sont lassés le chœur se tourne contre nous
Par les banlieues fermées à l’aube les pays sans amour
nous avançons mêlés à tous et séparés
Sous les lourdes paupières de l’espérance
La peur haletait comme une haridelle
Nous arriverons trop tard le massacre est commencé
les innocents sont couchés dans l’herbe
Et chaque jour, nous remuons des flaques dans les contrées
Et la rumeur se creuse des morts non secourus
qui avaient espéré en notre diligence
Tout l’encens a pourri dans les boîtes en ivoire
et l’or a caillé nos cœurs comme du lait
La jeune fille s’est donnée aux soldats
que nous gardions dans l’arche pour le rayonnement
pour le sourire de sa face
Nous sommes perdus On nous a fait de faux rapports
C’est depuis le début du voyage
Il n’y avait pas de route il n’y a pas de lumière
Seul un épi d’or surgi du songe
que le poids de nos chutes n’a pas su gonfler
Et nous poursuivons en murmurant contre nous
tous le trois brouillés autant qu’un seul
peut l’être avec lui-même
Et le monde rêve à travers notre marche
dans l’herbe des bas-lieux
et ils espèrent
quand nous nous sommes trompés de chemin
Egarés dans les moires du temps – les durs méandres
qu’anime le sourire de l’Enfant –
chevaliers à la poursuite de la fuyante naissance
du futur qui nous guide comme un toucheur de bœufs
je maudis l’aventure je voudrais retourner
vers la maison et le platane
pour boire l’eau de mon puits que ne trouble pas la lune
et m’accomplir sur mes terrasses toujours égales
dans la fraîcheur immobile de mon ombre…
Mais je ne puis guérir d’un appel insensé.
(André Frénaud)
Illustration: Leopold Kupelwieser
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Posted in poésie | Tagué: (André Frénaud), appel, arche, avancer, aventure, égaré, égarer, étoile, bête, blessure, boeuf, boire, chute, coeur, commencement, compagnon, eau, encens, enfant, espérance, espérer, forêt, fourrure, fraîcheur, futur, guérir, guider, haleter, immobile, insensé, lait, lueur, lune, malade, méandre, mémoire, mort, mourir, naissance, neige, ombre, paupière, peur, pourri, poursuite, prisonnier, puits, randonnée, rayonnement, retour, roi, roi mage, s'accomplir, s'impatienter, sable, se tromper, soldat, sourire, tempête, tisser, torche, troubler, troupeau | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 juin 2021

LA JOUEUSE DE CITHARE
Résonne la cithare,
chevilles aux grains d’or.
Ses mains blanches
scintillent sur les cordes.
Pour attirer le regard de Zhoulang
à dessein elle se trompe…
(Li Duan)
Recueil: Neige sur la montagne du lotus Chants et vers de la Chine ancienne
Traduction: Ferdinand Stočes
Editions: Picquier poche
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Posted by arbrealettres sur 15 mars 2021

[…]
noire la page où je t’écris
je t’écris parce que tu ne sais plus écrire que tu
récites sans te tromper l’alphabet du néant
je t’écris sans écrire
les passants marchent sur mes mots
mes consonnes sont rêches mes
voyelles sont nues
je t’écris pour éteindre le feu qui dévore mes doigts dès qu’ils
touchent ton nom
Dieu de l’oubli
dans quelle poche gardes-tu ceux qui partent
et pourquoi permets-tu que l’on se souvienne
(Vénus Khoury-Ghata)
Recueil: Demande à l’obscurité
Traduction:
Editions: Mercure de France
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Posted in poésie | Tagué: (Venus Khoury Ghata), alphabet, écrire, éteindre, consonne, dévorer, Dieu, doigt, feu, garder, marcher, mot, néant, noir, nom, nu, oubli, page, partir, passant, permettre, poche, pourquoi, réciter, rêche, se souvenir, se tromper, toucher, voyelle | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 septembre 2020

À MA DROITE
Nous croyons tous
en un Dieu
mais ce qui arrive
n’a pas de nom
Nous sommes comme des ivrognes
devant la nuit –
l’un de nous
fixe trop longtemps son rêve
et devient aveugle
un autre
panse sa vie blessée
un troisième protège
la forme de cire d’une morte contre le matin
qui roule par-dessus les toits
dans un tonneau en feu
C’est un nouveau jour
assourdissant
qui excite la cruauté
Un ange déchu
veille à ma droite
avec des pierres
et des oiseaux morts
Parfois la loi se trompe
la mort tombe dans le piège
dupée comme un gibier
ouvrez le brayon
rendez la liberté
à ce renard enragé
nous avons besoin de ses dents
de la douceur de son pelage
pour aimer
(Anise Koltz)
Recueil: Somnambule du jour
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Anise Koltz), aimer, ange, arriver, assourdir, aveuglé, besoin, blesser, brayon, ciré, croire, cruauté, déchu, dent, devenir, Dieu, douceur, duper, enragé, exciter, feu, fixer, forme, gibier, ivrogne, liberté, Loi, longtemps, matin, mort, nom, nuit, oiseau, panser, par-dessus, pelage, piège, pierre, protéger, rêve, renard, rendre, rouler, se tromper, toit, tomber, tonneau, veiller, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 juin 2020

Illustration: Frédéric Martin
COMPLAINTE DE LA PETITE MORT DANS L’ÂME
La petite mort dans l’âme, à force de tourner elle
s’était perdue.
Peut-être l’avez-vous rencontrée à l’Armée du Salut
ou au coin de la rue ?
La petite mort dans l’âme si fatiguée, si sale et si
grelottante,
le faux sommeil de trois heures du matin dans les salles
d’attente.
Son tablier percé, ses mains gercées, ses lèvres crevassées,
ses souliers très usés, ses bras très reprisés, ses épaules très
méprisées.
Maintenant je suis sûr de l’avoir déjà aperçue en mil neuf cent
quarante.
au Mesnil les Trois Chemins, sous une pluie battante.
La petite mort dans l’âme ce jour-là était devenue folle.
On lui avait tué son mari, il était si gentil, un si bon homme,
et il s’appelait Paul.
Elle était restée toute seule dans le village.
L’église ouverte en deux, les saints de Saint-Sulpice pleuraient
leur plâtre peint sous l’orage.
Mais la petite mort dans l’âme a bien fini par reprendre la
route.
Je l’ai revue dans les Ardennes, sa charrette arrêtée, elle cassait
la croûte.
Elle avait emporté un matelas, un édredon, les douze
casseroles de cuivre,
le panier à salade, l’horloge de grand’mère, la cage de l’oiseau
et le chien Pataud à pied pour la suivre.
La petite mort dans l’âme marchait tout le temps et ne dis
rien :
il faudra bien que ça finisse, tout a une fin, il faudra bien.
La petite mort dans l’âme, on lui a fait voir du pays
Amsterdam, Varsovie, Coventry, Cologne, Oradour,
Hiroshima, Paris.
Les voyages forment la jeunesse, et la petite mort dans l’âme
à force d’aller partout et d’en voir de toutes les couleurs
devint une vraie dame.
La petite mort dans l’âme en mil neuf cent quarante-trois
s’était mariée en Pologne au coin d’un bois l’hiver, il faisait
très grand froid.
Elle avait épousé le nommé Juif Errant Isaac Laaquedem,
mais il est mort en déportation pauvre petite, et elle n’était
pas au bout de ses peines.
(Elle n’a pas pu toucher sa pension : les papiers n’étaient pas
en ordre.
Et la petite mort dans l’âme a dû chercher du travail, ah ! ce
n’est pas commode).
Dans les ruines d’Aix-la-Chapelle que les Allemands
nomment Aachen,
la petite mort dans l’âme m’a parlé en allemand Ich nicht
spricht deutsch, nichtfertig, alors à quoi bon ta rengaine ?
La petite mort dans l’âme a été voir sa grand’mère Mort Dans
l’Âme pour lui porter, acheté au marché noir, un quart de beurre.
Mais sa grand’mère était morte de froid rue Mouffetard, et
c’est bien du malheur.
(Elle habitait au huitième dans une chambre sous les toits.
Les employés des Pompes funèbres ont eu du mal avec leur
caisse, l’escalier est étroit).
J’ai rencontré la petite mort dans l’âme, ses yeux bleus pleins
de larmes, et comme elle était belle !
parmi ce qui reste d’une maison blitzée, dans une rue triste de Whitechapel !
Mais plus tard, c’était encore elle, je ne m’y suis pas trompé,
qui disait cigarette, cigarette, à Oslo,
aux matelots anglais sur le port avec son odeur de goudron et
d’eau.
Elle avait perdu son bébé quand elle avait treize ans, il était
mort en couches,
à cause des privations, du temps des Allemands, avec qui il
avait bien fallu qu’à la fin elle couche.
La petite mort dans l’âme a été putain à Naples et à Rome,
marchande de croissants au métro Réaumur, et de piles
électriques entre Villiers et Rome.
On lui a tondu les cheveux en août 1944 et c’était une erreur,
elle n’aurait jamais cru qu’elle avait de quoi tant pleurer dans
le coeur.
Elle est toujours ici, parmi nous, au noir de notre coeur,
Et quand tu te crois seul, d’Athènes, de Madrid, de France, de
Chine ou d’Amérique,
de tous les coins de ce monde bête et triste,
voilà qu’elle est en toi, la petite mort dans l’âme, à
l’improviste.
(Claude Roy)
Recueil: Claude Roy un poète
Traduction:
Editions: Gallimard Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Claude Roy), allemand, attente, à l'improviste, âme, édredon, église, bébé, bête, beau, cage, casserole, charrette, chercher, cheveux, chien, coeur, coin, commode, complainte, coucher, couleur, crevasse, croissant, dame, déportation, dire, emporter, en ordre, escalier, fatigue, faux, finir, fou, froid, gentil, gercé, grelotter, habiter, horloge, larme, lèvres, main, malheur, marchand, marche, marcher, mari, matelas, mépriser, monde, mort, oiseau, orage, panier, papier, pays, peine, petit, plâtre, pleurer, pluie, privation, putain, rencontrer, route, rue, saint, sale, salle, se marier, se perdre, se tromper, seul, sommeil, soulier, tablier, tondre, tourner, travail, triste, tuer, user, village, voyage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 mars 2020

ON VOUS DEMANDE
Depuis que je suis né
et ce n’est pas d’hier
mes jours sont comptés
par qui
et nous ne sommes jamais sûrs
de ne pas nous tromper
Vivons puisqu’il faut vivre
et vivre pour mourir
un jour ou l’autre
quel jour
et nous ne sommes jamais sûrs
de ne pas nous tromper
C’est l’heure de dormir
et c’est une façon de parler
c’est peut-être celle de mourir
qui le sait
et nous ne sommes jamais sûrs
de ne pas nous tromper
(Philippe Soupault)
Recueil: Poèmes et poésies
Traduction:
Editions: Grasset
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Posted in poésie | Tagué: (Philippe Soupault), compter, demander, dormir, heure, hier, jour, mourir, naître, parler, savoir, sûr, se tromper, vivre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 8 février 2020
C’était lui, c’est bien lui.
Je ne peux me tromper
A ce goût dans l’espace,
A cet écho que j’ai
Quand je me tais en lui.
(Guillevic)
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Posted in poésie | Tagué: (Guillevic), écho, espace, goût, lui, se taire, se tromper | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 février 2020

CHOSES QUI FONT QU’ON SE DEMANDE POURQUOI ON EST TRISTE
Écoute Est-ce le vent ? Écoute Réveille-toi
Est-ce un renard ? Le vent ? Est-ce un pas ? Qui hésite ?
Est-ce un oiseau de nuit clopinant sur le toit ?
Est-ce un chagrin de mes dix ans ayant rejoint ma piste ?
Ou bien l’hésitation à la marge des bois
d’une bête en suspens entre l’ombre et la fuite ?
Écoute On a marché Il faudrait aller voir
C’est peut-être le vent qui fait battre un volet
dans une maison basse au fond de ma mémoire
que j’ai oublié de fermer avant de m’en aller
pour toujours il y a des années
et le volet n’en finit pas dans une autre nuit noire
de battre sur le mur disparu comme si le mur et lui existaient.
Écoute Est-ce la pluie ou bien le vent dehors
qui font glisser le long du silence étonné
le chuchotis furtif d’une averse qui s’endort
puis qui reprend fait halte encore et recommence à pianoter ?
Ai-je rêvé que je pleurais ? Ai-je rêvé que j’étais mort ?
Et maintenant est-ce la pluie sur cette joue ou les larmes que j’ai rêvées ?
Était-ce toi qui m’attendais minuit d’une autre vie ?
Je me suis égaré J’ai cherché très longtemps l’orée et le chemin
J’ai dû marcher des heures dans l’humus sous la pluie
et quand j’ai reconnu la barrière l’allée d’ormeaux le grand pin
qui donc était sur le seuil soulevant la lampe à pétrole dans la nuit ?
(et dans la cheminée brûlait un grand feu qui sentait la lavande et le pin)
Écoute C’est le vent qui se trompe d’années
qui confond les saisons les pays mon absence
le vent qui ne sait plus où il s’est égaré
C’est lui qui bat Ou bien mon coeur À quoi pense
t-il ? Il bat si loin de moi comme à la dérobée
Est-ce que tu te souviens de la promesse d’enfance ?
On a frappé Je vais ouvrir Ce n’est que moi
Je venais visiter celui que j’ai cru être
Où est la lampe ? Qui a éteint le feu de bois ?
Je passais par ici Il y avait autrefois une allée de grands hêtres
Non C’étaient des ormeaux On les a abattus
Je vais repartir Ne vous occupez pas Il fait déjà froid
Ce n’est que moi Et je m’en vais Odeur d’hiver et de salpêtre
Écoute Est-ce le vent ? Était-ce moi ? Une heure sonne
Ce n’est que moi Ou bien le vent Ou bien personne
(Claude Roy)
Recueil: Claude Roy un poète
Traduction:
Editions: Gallimard Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Claude Roy), abattre, absence, attendre, averse, écouter, étonner, barrière, bas, battre, bête, bois, brûler, chagrin, chemin, cheminer, chercher, chuchotis, clopiner, confondre, disparu, en suspens, enfance, exister, fermer, feu, fond, froid, fuite, furtif, halte, hésitation, hésiter, hiver, humus, joue, lampe, larme, lavande, maison, marcher, marge, mémoire, minuit, moi, mort, mur, noir, nuit, odeur, oiseau, ombre, orée, ormeau, oublier, pas, pays, personne, pianoter, pin, piste, pleurer, pluie, pourquoi, promesse, rêver, recommencer, reconnaître, rejoindre, renard, repartir, reprendre, s'égarer, s'en aller, s'endormir, s'occuper, saison, salpêtre, se demander, se réveiller, se souvenir, se tromper, silence, toit, triste, vent, vie, visiter, voir, volet | Leave a Comment »