Silence du poème, qui nous empêche
de nous éteindre.
(Pierre Dhainaut)
Posted by arbrealettres sur 27 mai 2022
Silence du poème, qui nous empêche
de nous éteindre.
(Pierre Dhainaut)
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Posted by arbrealettres sur 9 mai 2022
Du jour qui va s’éteindre la lumière
a la déchirante beauté d’un être
aimé dont le sourire au loin s’efface.
Je n’ai plus les mots ni le chant hélas
en réponse à ce foudroyant silence
du monde aux rives déjà de l’absence
pour que de la blessure puisse naître
avec la vie fuyante une alliance
ultime de paix et d’oubli.
(Georges-Emmanuel Clancier)
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Posted by arbrealettres sur 7 avril 2022
Illustration: Lauri Blank
Si calme la peau grise éteinte calcinée
Faible de la nuit prise dans ses fleurs de givre
Elle n’a plus de la lumière que les formes.
Amoureuse cela lui va bien d’être belle
Elle n’attend pas le printemps.
La fatigue la nuit le repos le silence
Tout un monde vivant entre des astres morts
La confiance dans la durée
Elle est toujours visible quand elle aime.
(Paul Eluard)
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Posted by arbrealettres sur 31 janvier 2022
Illustration: Ryszard Tyszkiewicz
C’EST LE PAPILLON DE NUIT
C’est le papillon de nuit qui lance
son corps de dragon or vert contre l’abat-jour,
tenace et aveugle
il frappe
C’est le ruisseau du moulin qui achemine ses eaux
vers la calandre en bois
à travers les prés, c’est le vent dans le tilleul
devant la fenêtre qui commence à parler
comme l’eau entre les pierres, en aval.
C’est le bois qui se rapproche
tels les nuages de la montagne noire
et qui éteint les vers luisants
encore avant qu’il ne pleuve.
C’est le premier éclair qui dans la vallée
lance sa torche vers les granges.
Tout est aveugle et sauvage
et se précipite sur la terre.
Dans la tempête seul l’amour
n’écoute pas que lui-même.
aveuglément.
Seul l’amour.
(Gerhard Frisch)
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Posted by arbrealettres sur 18 novembre 2021
Le majestueux Escaut campagnard
A soixante ans, il me remonte aux yeux et poursuit son cours dans les profondeurs de ma conscience :
tout ce que j’aperçois, tout ce que j’éprouve, se résout en tempête d’eau, de vent et de ciel.
L’étrangeté de ce sentiment, c’est l’impression d’ordre qu’il laisse en se retirant,
comme une certitude de victoire.
Nature étang prairie et bois et de l’écluse
Matin et soir le chant que la lumière éteint…
(Franz Hellens)
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Posted by arbrealettres sur 13 octobre 2021
VISAGE
J’ai habité le visage d’une femme
Qui habite une vague
Jetée par le flux contre un rivage
Au port perdu parmi ses coquillages
J’ai habité le visage d’une femme
qui me fait mourir
Phare éteint, elle veut rester
dans mon sang qui navigue
Jusqu’aux confins du délire
(Adonis)
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Posted by arbrealettres sur 10 septembre 2021
Illustration: Laurent Fièvre
Attention
à ne pas éteindre
en toi
le soleil
(Frédéric Jacques Temple)
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Posted by arbrealettres sur 17 juin 2021
NOUS ÔTERONS LA SOIE FINE DE NOS VÊTEMENTS (Du cycle « Envoyé au loin »)
Elle vivait
à l’est de Chongling.
Il demeurait sur une île
du fleuve Chan
et le jour entier regardait
la lumière de la fleur.
Courant constamment
l’un vers l’autre,
ils se sont fait
un petit chemin blanc.
Quand le nuage et la pluie
se sont séparés,
le sentier a disparu
sous les herbes automnales
au-dessus desquelles volettent
les papillons tardifs.
Dans l’amour assombri
pénètre un éclat de soleil,
comment en serait-il autrement?
Quand à nouveau
nous nous reverrons,
nous éteindrons la chandelle
et ôterons la soie fine
de nos vêtements.
(Li Bo)
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Posted by arbrealettres sur 16 juin 2021
RÊVERIE EN REGARDANT LA LUNE
De la mer sombre, calme,
surgit le clair de lune.
Chez toi, à l’autre bord du ciel,
il s’épanouit aussi, en cet instant.
Que longues sont les nuits solitaires,
quand on aime !
Jusqu’à l’aube
le coeur languit de désir…
Inondé de lumière,
j’éteins la chandelle,
transi de rosée,
je revêts ma tunique.
Mes mains, comme vous êtes vides,
vides sans mesure !
Que le sommeil vienne,
et que nos rêves
nous réunissent…
(Zhang Jiuling)
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Posted by arbrealettres sur 2 avril 2021
L’année
Janvier nous prive de feuillage ;
Février fait glisser nos pas ;
mars a des cheveux de nuage,
Avril, des cheveux de lilas ;
mai permet les robes champêtres ;
Juin ressuscite les rosiers ;
Juillet met l’échelle aux fenêtres,
Août, l’échelle aux cerisiers.
Septembre, qui divague un peu,
Pour danser sur du raisin bleu
S’amuse à retarder l’aurore ;
Octobre a peur ; Novembre a froid ;
Décembre éteint les fleurs ; et moi,
L’année entière je t’adore !
(Rosemonde Gérard)
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