Posts Tagged ‘dialogue’
Posted by arbrealettres sur 29 mars 2023

DIALOGUE DU SOIR
Que cherche là-bas ton regard rêveur ?
Dans ta belle main j’avais mis mon coeur
Si plein d’une joie impossible à dire,
Tout brûlant d’amour…
N’as-tu rien senti ?
Mais tu me le rends, d’un lointain sourire.
Souffrance… Il se tait… Allons, c’est fini.
***
ABENDGESPRÄCH
Was blickst du träumend ins verwölkte Land ?
Ich gab mein Herz in deine schöne Hand.
Es ist so voll von ungesagtem Glück,
So heiß — hast du es nicht gefühlt ?
Mit fremdem Lächeln gibst du mir’s zurück.
Ein sanfter Schmerz… Es schweigt. Es ist gekühlt.
(Hermann Hesse)
Recueil: Poèmes choisis
Traduction: Jean Malaplate
Editions: José Corti
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Posted in poésie | Tagué: (Hermann Hesse), aller, amour, beau, brûler, chercher, coeur, dialogue, dire, finir, impossible, joie, là-bas, lointain, main, mettre, plein, rêveur, rendre, se taire, sentir, soir, souffrance, sourire | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 novembre 2021

Attouchement sacré
de la paume et de la pierre
un dialogue se noue
qui remonte à la nuit
de la peur et du feu
la montagne écoute et vacille
(Jean-Vincent Verdonnet)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Jean-Vincent Verdonnet), attouchement, écouter, dialogue, feu, montagne, nuit, paume, peur, pierre, sacré, vaciller | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 juillet 2021
Recueil: Haïkus
Traduction: Elisabeth Suetsugu
Editions: Philippe Picquier
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Posted in haïku, poésie | Tagué: (Sôseki), automne, deux, dialogue, familier, intime, long, nuit, se réjouir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 5 mars 2021
… mais ainsi soit-il.
Un éclat de trompette
dialogue avec les essaims de la chênaie.
Dans la coquille où le soir se reflète
un volcan peint fume gaiement.
La monnaie enchâssée dans la lave
brille elle aussi sur la table et retient
quelques feuillets. La vie qui semblait vaste
est plus brève que ton mouchoir.
***
… ma cosi sia. Un suono di cornetta
dialoga con gli sciami del querceto.
Nella valva che il vespero riflette
un vulcano dipinto fuma lieto.
La moneta incassata nella lava
brilla anch’essa sul tavolo e trattiene
pochi fogli. La vita che sembrava
vasta è più breve del tuo fazzoletto.
(Eugenio Montale)
Illustration: Hokusaï
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Posted in poésie | Tagué: brève, briller, chênaie, coquille, dialogue, essaim, feuillet, fumer, gaiement, lave, monnaie, mouchoir, refléter, soir, vaste, vie, volcan | 5 Comments »
Posted by arbrealettres sur 14 octobre 2020

RITUEL D’AMPLIFICATION DU MONDE
Je commencerai par être
un verbe
sans limites
un langage
où rien ne serait dit
mais tout pressenti
dans le monde visible
et nulle part ailleurs
un grain de sable
qui dialogue avec les dieux
une élévation
dans l’affection et le bruit neufs
un miracle inouï
sous le soleil de la conscience
je commencerai par être
en devenant ce que je suis
Je commencerai par être
un dispositif
d’émerveillement
un voyage
au bout du possible
vers
ce qui m’apprend
à mourir
la raison
la plus silencieuse
en moi-même
le loup
chaviré
d’une langue universelle
je commencerai par être
là voix d’une résonance
Je commencerai par être
un souffle
d’année-lumière
contre le vertige
de la tentation
du malheur
une anthologie
des bouleversements
un retour
de nuit blanche
qui coule
dans les veines
une tendresse
démesurée
je commencerai par être
au milieu de la poussière
Je commencerai par être
un sourire
blessé
une fêlure
centrale
un tressaillement
une souveraineté
fluide
tendue
la part donnée
offerte
au vide
une salve
dans l’imprévisible
je commencerai par être
avec la peau des dents
Je commencerai par être
le refus
de rêver pareil
le refus
du bureaucrate intérieur
une exaltation sereine
un visage
qui se transforme
en tigre
à chaque émotion
un visage sans visage
qui accueille
tous les visages
un tremblement de ciel
je commencerai par être
jusqu’au paroxysme
Je commencerai par être
mille kilomètres
de battements
de coeur
à la seconde
ici-haut
contre tous les robots
couleur chair
un saut
dans la vie
un saut
dans le vide
un saut
de lumière noire
je commencerai par être
une pulpe d’aimantation
Je commencerai par être
un soir
d’anéantissement
la plus haute
obstination
une science
de l’excès
l’empreinte
digitale
de la mort dans la vie
le toujours
maintenant
la parfaite
insoumission
je commencerai par être
à bout portant
Je commencerai par être
celui qui
chaque jour
découvre l’infinie
première fois
la parure du chaos
l’abandon
des masques
l’éclosion accélérée
d’une fleur de sens
celui qui
ne veut plus
traduire la vie
en cendres mortes
je commencerai par être
incomparable
Je commencerai par être
au diapason
d’un vent bleu
une danse exacerbée
des atomes
une mise au jour
de l’ossature du temps
le feu insoupçonné
de ma propre consumation
une vigilance détendue
une porte battante
qui va et qui vient
quand j’inspire
quand j’expire
je commencerai par être
jusqu’au bout du monde
Je commencerai par être
un maquisard de l’esprit
un étoilement
de précipices
pour saluer sans fin
les grands isolés
une secousse
de moelle
à mourir de fou rire
un accomplisseur
secret
préférant le coup de sang
au coup de dés
un infini départ
je commencerai par être
repassionné
(Zéno Bianu)
Illustration: Tereza Vlcková
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Posted in poésie | Tagué: (Zéno Bianu), aimantation, amplification, année lumière, anthologie, atome, élévation, émerveillement, étoilement, être, battement, bouleversement, chaviré, commencer, conscience, couler, démesure, départ, dialogue, diapason, Dieu, empreinte, exacerbée, exaltation, excès, expirer, imprévisible, incomparable, infini, inouï, inspirer, langage, limite, lumière, malheur, miracle, moelle, monde, offerte, paroxysme, peau, poussière, précipice, pressentir, pulpe, résonance, rêver, refus, rituel, robot, sable, sang, science, secousse, soleil, tendresse, traduire, tremblement, tressaillement, vide, vie, visage, visible, voyage | 14 Comments »
Posted by arbrealettres sur 23 juillet 2020
![compas [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/09/compas-1280x768.jpg?w=687&h=768)
DIALOGUE AVEC MAHMÛD SHABESTARÎ
Le point est le lieu du dialogue
réduire le cercle à un point sur le papier
permet de trouver l’aiguille
qui perce au centre de ce point
marqué sur le papier
Derrière le point
se cache l’aiguille
Il ne faut pas que le papier
cache le point ni l’aiguille
Celui qui ne sait pas
ne voit que le papier
(Serge Pey)
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Serge Pey), aiguille, cercle, dialogue, lieu, percer, point, savoir, trouver | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 22 juin 2020

Mille chemins, un seul but
Le chasseur songe dans les bois
À des beautés sur l’herbe assises,
Et dans l’ombre il croit voir parfois
Danser des formes indécises.
Le soldat pense à ses destins
Tout en veillant sur les empires,
Et dans ses souvenirs lointains
Entrevoit de vagues sourires.
Le pâtre attend sous le ciel bleu
L’heure où son étoile paisible
Va s’épanouir, fleur de feu,
Au bout d’une tige invisible.
Regarde-les, regarde encor
Comme la vierge, fille d’Ève,
Jette en courant dans les blés d’or
Sa chanson qui contient son rêve !
Vois errer dans les champs en fleur,
Dos courbé, paupières baissées,
Le poète, cet oiseleur,
Qui cherche à prendre des pensées.
Vois sur la mer les matelots
Implorant la terre embaumée,
Lassés de l’écume des flots,
Et demandant une fumée !
Se rappelant quand le flot noir
Bat les flancs plaintifs du navire,
Les hameaux si joyeux le soir,
Les arbres pleins d’éclats de rire !
Vois le prêtre, priant pour tous,
Front pur qui sous nos fautes penche,
Songer dans le temple, à genoux
Sur les plis de sa robe blanche.
Vois s’élever sur les hauteurs
Tous ces grands penseurs que tu nommes,
Sombres esprit dominateurs,
Chênes dans la forêt des hommes.
Vois, couvant des yeux son trésor,
La mère contempler, ravie,
Son enfant, cœur sans ombre encor,
Vase que remplira la vie !
Tous, dans la joie ou dans l’affront,
Portent, sans nuage et sans tache,
Un mot qui rayonne à leur front,
Dans leur âme un mot qui se cache.
Selon les desseins du Seigneur,
Le mot qu’on voit pour tous varie ;
– L’un a : Gloire ! l’autre a : Bonheur !
L’un dit : Vertu ! l’autre : Patrie !
Le mot caché ne change pas.
Dans tous les cœurs toujours le même ;
Il y chante ou gémit tout bas ;
Et ce mot, c’est le mot suprême !
C’est le mot qui peut assoupir
L’ennui du front le plus morose !
C’est le mystérieux soupir
Qu’à toute heure fait toute chose !
C’est le mot d’où les autres mots
Sortent comme d’un tronc austère,
Et qui remplit de ses rameaux
Tous les langages de la terre !
C’est le verbe, obscur ou vermeil,
Qui luit dans le reflet des fleuves,
Dans le phare, dans le soleil,
Dans la sombre lampe des veuves !
Qui se mêle au bruit des roseaux,
Au tressaillement des colombes ;
Qui jase et rit dans les berceaux,
Et qu’on sent vivre au fond des tombes !
Qui fait éclore dans les bois
Les feuilles, les souffles, les ailes,
La clémence au cœur des grands rois,
Le sourire aux lèvres des belles !
C’est le nœud des prés et des eaux !
C’est le charme qui se compose
Du plus tendre cri des oiseaux,
Du plus doux parfum de la rose !
C’est l’hymne que le gouffre amer
Chante en poussant au port des voiles !
C’est le mystère de la mer,
Et c’est le secret des étoiles !
Ce mot, fondement éternel
De la seconde des deux Romes,
C’est Foi dans la langue du ciel,
Amour dans la langue des hommes !
Aimer, c’est avoir dans les mains
Un fil pour toutes les épreuves,
Un flambeau pour tous les chemins,
Une coupe pour tous les fleuves !
Aimer, c’est comprendre les cieux.
C’est mettre, qu’on dorme ou qu’on veille,
Une lumière dans ses yeux,
Une musique en son oreille !
C’est se chauffer à ce qui bout !
C’est pencher son âme embaumée
Sur le côté divin de tout !
Ainsi, ma douce bien-aimée,
Tu mêles ton cœur et tes sens,
Dans la retraite où tu m’accueilles,
Aux dialogues ravissants
Des flots, des astres et des feuilles !
La vitre laisse voir le jour ;
Malgré nos brumes et nos doutes,
Ô mon ange ! à travers l’amour
Les vérités paraissent toutes !
L’homme et la femme, couple heureux,
À qui le cœur tient lieu d’apôtre,
Laissent voir le ciel derrière eux,
Et sont transparents l’un pour l’autre.
Ils ont en eux, comme un lac noir
Reflète un astre en son eau pure,
Du Dieu caché qu’on ne peut voir
Une lumineuse figure !
Aimons ! prions ! les bois sont verts,
L’été resplendit sur la mousse,
Les germes vivent entr’ouverts,
L’onde s’épanche et l’herbe pousse !
Que la foule, bien loin de nous
Suive ses routes insensées.
Aimons, et tombons à genoux,
Et laissons aller nos pensées !
L’amour, qu’il vienne tôt ou tard,
Prouve Dieu dans notre âme sombre.
Il faut bien un corps quelque part
Pour que le miroir ait une ombre.
(Victor Hugo)
Recueil: Les rayons et les ombres
Traduction:
Editions: Bayard Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), accueillir, affront, aile, aimer, amer, amour, arbre, assis, assoupir, astre, attendre, austère, âme, éclat, éclore, épreuve, été, éternel, étoile, baisser, battre, beauté, belle, berceau, bien-aimé, blé, bleu, bois, bonheur, bouillir, bruit, but, cacher, champ, changer, chanson, chanter, charmé, chasseur, chêne, chemin, chercher, ciel, clémence, coeur, colombe, composer, comprendre, contempler, contenir, corps, coupe, couple, courant, courber, couver, cri, croire, danser, dessein, destin, dialogue, Dieu, divin, dominateur, dormir, dos, eau, embaumer, empire, en fleur, enfant, ennui, entr'ouvrir, entrevoir, errer, esprit, Eve, faute, femme, feu, feuille, figure, fil, fille, flambeau, flanc, fleur, fleuve, flot, foi, fondement, forêt, forme, foule, front, gémir, genoux, germe, gloire, gouffre, hameau, herbe, heure, homme, hymne, implorer, indécis, insensé, invisible, jaser, jeter, joie, joyeux, lac, lampe, langage, langue, lèvres, loin, lointain, luire, lumière, lumineux, main, matelot, mère, mêler, mer, mille, miroir, morose, mot, mousse, musique, mystère, mystérieux, navire, noeud, noir, obscur, oiseau, oiseleur, ombre, onde, or, oreille, paisible, paraître, parfum, patrie, paupière, pâtre, pencher, pensée, penser, penseur, phare, plaintif, poète, pousser, pré, prêtre, prendre, prier, prouver, pur, rameau, ravir, rêve, refléter, reflet, regarder, remplir, resplendir, retraite, rire, roi, rose, roseau, route, s'épancher, s'épanouir, se cacher, se chauffer, se mêler, se pencher, se rappeler, se sentir, secret, seigneur, sens, soir, soldat, soleil, sombre, songer, souffle, soupir, sourire, souvenir, suivre, suprême, tache, tendre, terre, tige, tombe, tomber, transparent, trésor, tressaillir, tronc, vague, vase, vérité, veiller, verbe, vermeil, vert, vertu, veuf, vie, vierge, vivre, voile, voir | 4 Comments »
Posted by arbrealettres sur 18 février 2020

Illustration: Rafal Olbinski
(Recueil Jours pétrifiés)
DIALOGUES PATHÉTIQUES
(NON CE N’EST PAS ICI)
J’aperçois d’effrayants objets
mais ce ne sont pas ceux d’ici ?
Je vois la nuit courir en bataillons serrés
je vois les arbres nus qui se couvrent de sang
un radeau de forçats qui rament sur la tour ?
J’entends mourir dans l’eau les chevaux effarés
j’entends au fond des caves
le tonnerre se plaindre
et les astres tomber ?…
— Non ce n’est pas ici, non non que tout est calme
ici : c’est le jardin voyons c’est la rumeur
des saisons bien connues
où les mains et les yeux volent de jour en jour !…
(Jean Tardieu)
Recueil: Jean Tardieu Un poète
Traduction:
Editions: Gallimard Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Jean Tardieu), apercevoir, arbre, astre, bataillon, calme, cave, cheval, connu, courir, dialogue, eau, effaré, effrayant, entendre, fond, forçat, ici, jardin, main, mourir, nu, nuit, objet, pathétique, radeau, ramer, rumeur, saison, sang, se couvrir, se plaindre, serre, tomber, tonnerre, tour, voir, voler, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 25 janvier 2020

Illustration: Marianne Lemarchand
La légende des siècles
XVI
RACAN
Si toutes les choses qu’on rêve
Pouvaient se changer en amours,
Ma voix, qui dans l’ombre s’élève,
Osant toujours, tremblant toujours,
Qui, dans l’hymne qu’elle module,
Mêle Astrée, Éros, Gabriel,
Les dieux et les anges, crédule
Aux douces puissances du ciel,
Pareille aux nids qui, sous les voiles
De la nuit et des bois touffus,
Échangent avec les étoiles
Un grand dialogue confus,
Sous la sereine et sombre voûte
Sans murs, sans portes et sans clés,
Mon humble voix prendrait la route
Que prennent les coeurs envolés,
Et vous arriverait, touchante,
À travers les airs et les eaux,
Si toutes les chansons qu’on chante
Pouvaient se changer en oiseaux.
(Victor Hugo)
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Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), air, amour, ange, arriver, échanger, étoile, bois, chanson, chanter, chose, ciel, clé, coeur, confus, crédule, dialogue, Dieu, doux, eau, envoler, humble, hymne, légende, mêler, moduler, mur, nid, nuit, oiseau, ombre, oser, pareil, porte, pouvoir, prendre, puissance, rêver, route, s'élever, se changer, serein, siècle, sombre, toucher, touffu, toujours, trembler, voûte, voile, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 août 2019
![George Clair Tooker 1920-2011 - American Magic Realist painter - T (22) [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/06/george-clair-tooker-1920-2011-american-magic-realist-painter-t-22-1280x768.jpg?w=852&h=711)
Dialogue avant le lever de la lune
– Je veux bien vivre ; mais vraiment,
L’Idéal est trop élastique !
– C’est l’Idéal, son nom l’implique,
Hors son non-sens, le verbe ment.
– Mais, tout est conteste ; les livres
S’accouchent, s’entretuent sans lois !
– Certes, l’Absolu perd ses droits,
Là où le Vrai consiste à vivre.
– Et, si j’amène pavillon
Et repasse au Néant ma charge ?
– L’Infini, qui souffle du large,
Dit – » pas de bêtises, voyons ! »
– Ces chantiers du Possible ululent
A l’Inconcevable, pourtant !
– Un degré, comme il en est tant
Entre l’aube et le crépuscule.
– Être actuel, est-ce, du moins,
Être adéquat à Quelque Chose ?
– Conséquemment, comme la rose
Est nécessaire à ses besoins.
– Façon de dire peu commune
Que Tout est cercles vicieux ?
_ Vicieux, mais Tout !
_ J’aime mieux
Donc m’en aller selon la Lune.
(Jules Laforgue)
Illustration: George Clair Tooker
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Jules Laforgue), absolu, aimer, amener, aube, cercle vicieux, crépuscule, dialogue, droit, idéal, infini, livre, lune, mentir, néant, nécessaire, non-sens, rose, s'en aller, s'entretuer, ululer, vicieux, vivre | Leave a Comment »