Posts Tagged ‘déesse’
Posted by arbrealettres sur 19 mai 2023

MA DÉESSE…
Ma déesse,
Née de nulle part,
Née de l’ultime destin,
Symbole de levain,
Base de toute création,
Celui dont on a besoin,
Pour se grandir, se mouvoir,
Et s’épanouir,
Un chemin,
Une sublimation,
Irréelle pour mon conscient,
Mais réelle dans l’autre moi,
Un bonheur illusionnel,
Né de toi, ma déesse,
Un toi qui n’est plus illusion,
Raison, sans frontière,
Omis de tous sens irréels,
Une histoire parfaite,
Ou tout se conjugue au présent,
Ou l’avant toi était omniprésent,
En attente de ton être,
J’alternais les conjugaisons,
Aujourd’hui, un paradis,
Né de toi, ma déesse,
Ou ma vie,
Est un poème,
Un amour immortel,
Né de toi, ma déesse …
(Sandrine Faivre)
Recueil: Le Damier 6
Editions: France Europe
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Sandrine Faivre), alterner, amour, attendre, aujourd'hui, base, besoin, bonheur, chemin, conjugaison, conscient, création, déesse, destin, frontière, histoire, illusion, illusionnel, immortel, irréel, levain, naître, omettre, omniprésent, paradis, parfait, poème, présent, raison, réel, s'épanouir, se conjuguer, se grandir, se mouvoir, sens, sublimation, symbole, ultime, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 février 2023

Illustration: Erte
Accueille, immortelle Aphrodita, Déesse,
Tisseuse de ruse à l’âme d’arc-en-ciel,
Le frémissement, l’orage et la détresse
De mon long appel.
J’ai longtemps rêvé : ne brise pas mon âme
Parmi la stupeur et l’effroi de l’éveil,
Blanche Bienheureuse aux paupières de flamme,
Aux yeux de soleil.
Jadis, entendant ma triste voix lointaine,
Tu vins l’écouter dans la paix des couchants
Où songe la mer, car ta faveur hautaine
Couronne les chants.
Je vis le reflet de tes cheveux splendides
Sur l’or du nuage et la pourpre des eaux,
Ton char attelé de colombes rapides
Et de passereaux.
Et le battement lumineux de leurs ailes
Jetait des clartés sur le sombre univers
Qui resplendissait de lueurs d’asphodèles
Et de roux éclairs.
Déchaînant les pleurs et l’angoisse des rires,
Tu quittas l’aurore immuable des cieux.
Là-bas surgissait la tempête des lyres
Aux sanglots joyeux.
Et Toi, souriant de ton divin visage,
Tu me demandas : « D’où vient l’anxiété
A ton grave front, et quel désir ravage
Ton corps tourmenté ?
« Qui te fait souffrir de l’âpre convoitise ?
Et quelle Peithô, plus blonde que le jour
Aux cheveux d’argent, te trahit et méprise,
Psappha, ton amour ?
« Tu ne sauras plus les langueurs de l’attente.
Celle qui te fuit te suivra pas à pas.
Elle t’ouvrira, comme la Nuit ardente,
L’ombre de ses bras.
« Et, tremblante ainsi qu’une esclave confuse,
Offrant des parfums, des présents et des pleurs,
Elle ira vers toi, la vierge qui refuse
Tes fruits et tes fleurs.
« Par un soir brûlant de rubis et d’opales
Elle te dira des mots las et brisés,
Et tu connaîtras ses lèvres nuptiales,
Pâles de baisers. »
(Sappho)
Recueil: 52 poèmes d’Occident pour apprendre à s’émerveiller
Editions: Pocket
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Sappho), accueillir, aile, aller, angoisse, anxiété, appel, arc-en-ciel, ardent, argent, asphodèle, atteler, attente, aurore, âme, âpre, éclair, écouter, éveil, baiser, battement, bienheureux, blanc, blond, bras, brûler, briser, chant, char, cheveux, ciel, clarté, colombe, confus, connaître, convoitise, corps, couchant, couronner, déchaîner, déesse, détresse, demander, dire, divin, eau, effroi, entendre, esclave, faveur, flamme, fleur, frémissement, fruit, fuir, hautain, immortel, immuable, jadis, jeter, joyeux, langueur, las, là-bas, lèvre, lointain, long, longtemps, lueur, lumineux, lyre, mépriser, mer, mot, nuage, nuit, nuptial, offrir, ombre, opale, or, orage, ouvrir, paix, parfum, passereau, paupière, pâle, pleur, pourpre, présent, quitter, rapide, rêver, reflet, refuser, resplendir, rire, roux, rubis, ruse, sanglot, savoir, soir, soleil, sombre, songer, souffrir, sourire, splendide, stupeur, suivre, surgir, tempête, tisseuse, tourmenter, trahir, trembler, triste, univers, venir, vierge, visage, voir, voix, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 novembre 2021
Brillante de beauté comme lune d’automne,
qu’en mon esprit la déesse des paroles,
écartant le rideau de ténèbres,
illumine le sens de toutes choses.
(Sâhitya-darpana)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Sâhitya-darpana), beauté, déesse, rideau, sens | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 10 septembre 2021

Illustration: Henri Eisenberg
quel royaume ?
[…]
tant d’altitudes inouïes aux ciels de la terre
tant de déesses et de dieux oubliés
tant de promesses sous des fougères sombres
tant de résurrections à l’arraché
mais quel royaume
quel royaume ?
tant de surplombs
tant de refus et d’insouciances
tant de caresses fauves sans fausseté
tant et tant d’appels solaires
mais quel royaume
quel royaume
quel royaume
quel royaume
quel royaume
pour mon amour ?
(André Welter)
Recueil: La vie en dansant – Au cabaret de l’éphémère – Avec un peu plus de ciel
Traduction:
Editions: Gallimard
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (André Welter), altitude, amour, appel, arraché, caresse, ciel, déesse, Dieu, fausseté, fauve, fougère, inouï, insouciance, oublier, promesse, résurrection, refus, royaume, solitaire, sombre, surplomb, terre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 13 juillet 2021

Le jour à Udaipur
Blanc le palais
blanc sur le lac noir.
Lingam et yoni.
Comme la déesse tu m’entoures, nuit.
Fraîche terrasse.
Tu es immense, immense
à la mesure.
Etoiles inhumaines.
Mais l’heure est à nous.
Je tombe et m’élève,
je brûle et me noie. N’as-tu
donc qu’un corps?
Oiseaux sur l’eau,
l’aube sur les paupières.
***
Blanco el palacio
blanco en el lago negro.
Lingam y yoni.
Como la diosa al dios
tu me rodeas, noche.
Fresca terraza.
Eres inmensa
a la medida.
Estrellas inhumanas.
Pero la hora es nuestra.
Caigo y m eelevo,
ardo y me anego. ¿ Sólo
tienes un cuerpo?
Pájaros sobre el agua,
alba sobre los párpados.
(Octavio Paz)
Illustration
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Octavio Paz), (Octavio Paz) (Octavio Paz), aube, étoile, blanc, déesse, Dieu, eau, entourer, immense, inhumaine, jour, lac, noir, oiseau, palais, paupière, s'élever, terrasse, tomber | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 juin 2021
A Aimée D’Alton
Déesse aux yeux d’azur, aux épaules d’albâtre,
Belle muse païenne au sourire adoré,
Viens, laisse-moi presser de ma lèvre idolâtre
Ton front qui resplendit sous un pampre doré.
Vois-tu ce vert sentier qui mène à la colline ?
Là, je t’embrasserai sous le clair firmament,
Et de la tiède nuit la lueur argentine
Sur tes contours divins flottera mollement.
(Alfred de Musset)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Alfred de Musset), adoré, albâtre, argentine, azur, belle, déesse, divin, embrasser, firmament, flotter, idolâtre, lueur, muse, nuit, païenne, pampre, sourire, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 11 mars 2021

Quel rosignuol che si soave piagne
Tel, esseulé, le rossignol dans la nuit
bleue célèbre les siens parmi la gent ailée,
tel par les combes, les vals et les collines
module et coule le silence des prés,
il émaille et chatouille la grande nuit et
m’accompagne, solitaire désormais… oui
moi ! pose lacs et rets, distille la mémoire à
la mortelle angoisse qu’instille la déesse.
Ô iris de la peur !
Éther d’yeux clairvoyants au profond de
l’éther qu’enfouit la terre en son berceau de
cendres aveugle
— ainsi toi, la fileuse, te voilà satisfaite !
En larmes je l’affirme : tout le charme du monde
dure à peine ce que dure un battement de cils.
(Ossip Mandelstam)
Recueil: Nouveaux poèmes 1930-1934
Traduction: Traduction du russe par Christiane Pighetti
Editions: Allia
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Ossip Mandelstam), accompagner, affirmer, aile, angoisse, aveuglé, émailler, éther, battement, berceau, bleu, célèbre, cendre, charmé, chatouiller, cil, clairvoyant, colline, combe, couler, déesse, distiller, dur, durer, enfouir, esseulé, fileur, gent, instiller, iris, lacs, larme, mémoire, moduler, monde, mortel, nuit, peine, peur, poser, pré, profond, rêts, rossignol, satisfait, sien, silence, solitaire, terre, val, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 juillet 2020
Je voudrais m’endormir
dans un delta. Dans le triangle au tracé tremblant
dessiné par l’eau de la rivière, qui coule en pente douce
et devient une déesse aux mille bras, puis disparaît
dans le goût saumâtre du néant.
Je voudrais m’endormir dans un delta
sans savoir ce que veut dire
cette phrase surgie de nulle part,
à moins qu’elle ne rappelle une jeune géante
dont les jambes s’ouvriraient pour moi.
(Gérard Macé)
Illustration: Gilbert Garcin
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Gérard Macé), couler, déesse, delta, dessiné, disparaître, géante, jambe, néant, rivière, s'endormir, s'ouvrir, saumâtre, trace, triangle, vouloir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 17 juin 2020
![Dorina Costras harboring_dreams_inset [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/08/dorina-costras-harboring_dreams_inset-1280x768.jpg?w=874&h=602)
contre la gorgone et
la gueule acérée de l’enfer
contre le vautour de Kali
contre la Mère terrible
et l’urne dévoreuse contre
les eaux du royaume des ombres
contre le labyrinthe et
les maléfices de la mort
le néant de tous les jours
contre la mort sur terre
amoureuse depuis toujours
abeille ô lotus petit arbre
porte-fruits porte-soleils
fille de chair enfant berceau
danseuse aux bras levés
jambes déliées seins de lait
de plaisir nombril de paresseuse
aérienne
jolie déesse aux épaules d’ailes
(Paul-Marie Lapointe)
Illustration: Dorina Costras
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Paul-Marie Lapointe), aérienne, aile, épaule, déesse, dévoreuse, enfer, gorgone, gueule, jambe, jolie, labyrinthe, lait, lotus, maléfice, mort, néant, nombril, ombre, paresseuse, plaisir, royaume, sein, terrible, vautour | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 13 avril 2020

LA NUIT EST TOMBEE
La nuit est tombée et toujours je t’attends
D’où vas-tu surgir ? De quels souples buissons ?
Quel petit sapin magique et frémissant
Te fera sortir, fabuleux, de son tronc,
Comme brusquement sort de l’oeuf un oiseau ?
Quel peuplier mince et balancé au vent
Soudain sera Toi, par quelque enchantement ?
Ô fée, que la nature m’offre en cadeau
Pour que, moi aussi, je possède un trésor ;
J’aime à être sur la rive, près du port
Ce site t’enclôt comme un enfant à naître
Ce sont tes gestes, tes pas, ton col qui ploie
Qu’esquissent, dessinent, rejettent parfois
Saules, joncs, osiers, avec persévérance.
Espiègles aussi t’imitent les fourrés
« Si nous étions Elle ? », ont-ils dit, s’écartant.
Mais quand le soir vient, soudain pris de pitié,
Lorsque enfin c’est Toi, quel prodige émouvant !
Toi, déesse née au sein des mers immenses,
Dans l’ombre trompeuse, en mes bras, enfin Toi !
Mon tendre réel, plus sûr quand tu commences
A me raconter ton voyage vers moi.
(Gyula Illyès)
Illustration: Ora Tamir
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Gyula Illyès), attendre, buisson, déesse, enchantement, espiègle, fabuleux, immense, magique, mer, nuit, oeuf, oiseau, persévérance, pitié, réel, sapin, surgir, trésor, trompeuse, voyage | Leave a Comment »