Posts Tagged ‘action’
Posted by arbrealettres sur 6 avril 2023

Hadji Bayram Veli
Cantique
Si tu veux te connaître
Cherche ton âme dans ton âme
Lâche ton âme et trouve-la
Connais-toi toi-même, connais-toi !
Qui connaît ses actions
Connaît ses qualités
C’est là qu’il voit son être…
Connais-toi toi-même, connais-toi !
Visibles sont tes qualités,
C’est ton être qui les voit
Après cela quoi de plus,
Connais-toi toi-même, connais-toi !
Qui a atteint l’étonnement
Est baigné de lumière,
Il a trouvé l’Union avec l’Être…
Connais-toi toi-même, connais-toi !
Bayram a connu sa vérité,
Là il a trouvé celui qui sait.
Lui-même a été celui qui trouve…
Connais-toi toi-même, connais-toi !
(Hadji Bayram Veli)
Recueil: Poèmes des derviches anatoliens
Traduction: Guzine Dino,Michèle Aquien,Pierre Chuvin
Editions: Fata Morgana
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Hadji Bayram Veli), action, atteindre, âme, étonnement, être, baigner, cantique, chercher, connaître, lâcher, lumière, qualité, savoir, trouver, union, vérité, visible, voir, vouloir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 novembre 2022
Illustration: Christian Girault
Encore une heure de lumière
pour m’asseoir à tes côtés
te regarder
sous toutes tes faces
suivre au creux de ton épaule
l’action du temps sur ton visage :
comment il passe
sur lui et transforme derrière, au bout du sable
l’eau en des champs qui se déroulent
côte à côte, pendant que la lumière
jaune baisse puis remonte
s’incurve puis s’allonge un peu
Encore un moment, on ne la verra plus
Elle s’éteindra presque.
***

(Israël Eliraz)
Adaptatipn de Jean-Pierre Lemaire
Recueil: Poésies du Monde
Traduction:
Editions: Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (Israël Eliraz), action, épaule, baisser, bout, côte, côte-à-côte, champs, creux, derrière, eau, encore, face, heure, jaune, lumière, moment, passer, presque, regarder, remonter, s'allonger, s'asseoir, s'éteindre, s'incurver, sable, se dérouler, suivre, temps, transformer, visage, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 21 septembre 2022

Je n’ai jamais bien su
Je n’ai jamais bien su le langage des vivants
Et j’essaie en vain d’accorder mon âme
À ceux qui parlent savamment.
Vienne une autre vie avec sa corbeille d’espoir
J’y mettrai mes actions perdues
Mes phrases dérisoires
Et cette étendue sans chaleur
Qui me sépare des humains.
Nommez-moi les choses
Afin que j’apprenne à les tenir dans ma main
Donnez-moi le nom secret des êtres
Afin qu’en eux mon coeur pénètre
Comme une eau douce au mois de Juin.
J’écoute un chant qui ne peut plus s’éteindre
Qui porte en lui tous les bonheurs et tous les cris
Est-ce une flûte? Est-ce une lampe
Que tu me tends ô poésie?
Je marche à la rencontre du jour
Et je vois la beauté invisible du monde
Telle une haute flamme
Dans les regards amis.
(Hélène Cadou)
Cantate des nuits intérieures, Si958.
Recueil: La Beauté Éphéméride poétique pour chanter la vie
Traduction:
Editions: Bruno Doucey
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Posted in poésie | Tagué: (Hélène Cadou), accorder, action, ami, apprendre, âme, écouter, étendue, être, beauté, bonheur, chaleur, chant, chose, coeur, corbeille, cri, dérisoire, donner, doux, eau, en vain, espoir, essayer, flamme, flûte, haut, humain, invisible, lampe, langage, main, marcher, mettre, monde, nommer, parler, pénétrer, perdu, phrase, poésie, porter, regard, rencontre, s'éteindre, savant, savoir, séparer, secret, tendre, tenir, venir, vie, vivant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 22 mars 2022

Illustration: Bing Wright
LE JOUR OÙ TOUT SE BRISE EN TOI
Le jour où tout se brise en toi
est un jour de vacances, ou bien
un jour de bureau, ou encore
un jour de retrouvailles, un jour
de famille, d’amis, de mariage ou de sexe.
Le jour où tout se brise en toi
ressemble aux autres jours de l’année : bien
sûr il y eut des signes de cet effondrement
mais tout est toujours sur le point de
s’effondrer, les immeubles, les piles de
linge propre, les actions en bourse,
alors pourquoi accorder à ces alarmes
quotidiennes la moindre importance ?
Le jour où tout se brise en toi —
je dis bien « tout » car il ne s’agit pas seulement
du coeur cassé comme le cou d’une volaille
la veille d’un dimanche à la campagne,
je parle du corps, de l’os du genou à celui de la mâchoire,
je parle de l’âme dans ses derniers retranchements,
je parle des plaies qui s’ouvrent, toutes en même temps.
Je parle de la raison qui se jette contre les murs,
du crâne mordu du sommet au
menton, des doigts de la main gauche
pliés entre ceux de la main droite.
Le jour où tout se brise en toi,
le pire n’est pas la quantité ahurissante de larmes
que tu bois des paupières à la bouche,
ni la migraine qui paralyse le visage et la nuque,
le pire, le jour où tout se brise en toi,
c’est le langage qu’on abandonne pour
des reniflements, le langage qu’on roue de coups
pour qu’il cesse d’aboyer ses mots d’amour
et de respect, le langage qu’on étouffe
dans la pornographie, le langage auquel on croyait tant
qui s’effondre avec le reste.
Le jour où tout se brise en toi
tu t’en veux si fort d’y avoir cru.
(Cécile Coulon)
Recueil: Noir Volcan
Traduction:
Editions: Le Castor Astral
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Posted in poésie | Tagué: (Cécile Coulon), abandonner, aboyer, accorder, action, ahurissant, alarme, ami, amour, année, âme, boire, bouche, bourse, bureau, campagne, cassé, cesser, coeur, corps, cou, coup, crâne, croire, dimanche, effondrement, famille, fort, genou, immeuble, importance, jour, langage, larme, linge, mariage, mâchoire, migraine, mot, mur, nuque, os, paralyser, parler, paupière, pilé, pire, plaie, pourquoi, propre, quantité, quotidien, raison, renifler, respect, ressembler, reste, retranchement, retrouvailles, rouer, s'en vouloir, s'ouvrir, se briser, se jeter, sexe, signe, tordu, vacances, veille, visage, volaille | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 février 2021

HAMLET
Il y a un moment, avant le réveil, où
rêve et réalité se confondent. Certaines fois,
le sommeil empêche de faire cette distinction ;
d’autres, nous nous jugeons engagés
dans la vie sans savoir que nous ne sortons pas encore
des limbes nocturnes. Dans tous les cas,
émotions et sentiments saisissent
le corps; nous nous déplaçons d’un bord à l’autre
avec l’angoisse de cette double existence; en rien,
nous ne dominons les actions que, cependant,
nous subissons comme si quelque chose nous avait
arrachés
à notre lit. Pendant le petit déjeuner, en y
pensant, il reste déjà peu de chose
de la nuit. Ni les personnes, ni les mots,
ni les images ne nous tourmentent avec l’intensité
de naguère. Pourtant, c’est comme s’il manquait
une partie de nous-mêmes. Et, le jour, nous répétons
des gestes dont nous ignorons les destinataires;
nous entendons des phrases dont nous ne comprenons
le sens. Et nous ne savons pas, de fait,
(Nuno Jùdice)
Recueil: Un chant dans l’épaisseur du temps suivi de méditation sur des ruines
Traduction: Michel Chandeigne
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Nuno Judice), action, angoisse, arracher, émotion, bord, comprendre, corps, destinataire, distinction, dominer, double, empêcher, engager, entendre, existence, geste, Hamlet, ignorer, image, intensité, limbres, lit, manquer, moment, mot, naguère, nocturne, nuit, partie, penser, personne, petit-déjeuner, phrase, réalité, répéter, réveil, rêve, saisir, savoir, se confondre, se déplacer, se juger, sens, sentiment, sommeil, subir, tourmenter, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 novembre 2020
des mots plus vaillants
luttent s’imposent se nouent
donnent consistance
à ce qu’il leur faut
engendrer
la main entre en action
transcrit le poème
qui lui est dicté
que dit-il
(Charles Juliet)
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Posted by arbrealettres sur 1 août 2020

Règle d’action, de compréhension :
il y a un écheveau à dévider
par la poésie et par l’amour.
(Pierre Oster)
Recueil: Paysage du Tout
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 12 juin 2020

Illustration: Mana Neyestani
DONNE-MOI TES DOUTES
Donne-moi tes doutes que je les redresse
Comme des clous tordus,
Donne-moi tes incertitudes, toi qui vas
Sur ce que tu crois être une fausse route.
J’ai assez erré, assez cogné à des portes pour savoir
Qu’il n’y a pas d’autre sagesse,
Depuis l’infini jusqu’au point zéro,
Que d’être à la besogne, entiché de fini.
Versez vos griefs dans ma solitude,
Aussi large qu’un golfe,
Dans mon chantier où l’on répare
Les vaisseaux qui firent naufrage.
Je suis le vieil ami
De ceux qui sont grands dans leurs actions
Et pas dans leurs paroles;
Moi je peux mourir parmi les fourmis
Et que l’on m’oublie.
Dans l’immense nuit du monde; pourtant,
J’ai élevé, aux côtés des autres,
Le jour sous le soleil, la nuit dans les ténèbres,
Efforts douloureux, rêve chimérique
Payé de pleurs dans des bols de terre —
Des foyers pour durer, de hautes pyramides,
Avec la foi qu’un jour
Le ciel partout s’éclairera.
(Mihai Beniuc)
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Posted in poésie | Tagué: (Mihai Beniuc), action, aller, ami, autre, élever, besogne, bol, côte, chantier, chimérique, ciel, clou, cogner, croire, donner, douloureux, doute, durer, effort, entiché, errer, fini, foi, fourmi, foyer, golfe, grand, grief, haut, immense, incertitude, infini, jour, large, monde, mourir, naufragé, nuit, oublier, parole, payer, pleur, point, porte, pyramide, réparer, rêve, redresser, route, s'éclairer, sagesse, savoir, soleil, solitude, ténèbres, terre, tordu, vaisseau, verser, vieux, zéro | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 19 mars 2020

Durga Stotra
Mère Durga ! Chevalière au lion, donneuse de tous les pouvoirs, Mère,
bien-aimée de Shiva! Nous, la jeunesse du Bengale, nés de ta Puissance,
sommes réunis dans ton temple pour t’adresser notre prière.
Écoute, ô Mère ! Descends sur notre terre du Bengale ! Manifeste-toi !
Mère Durga! D’âge en âge, naissance après naissance, nous venons ici-bas
dans un corps humain, accomplissons ton oeuvre et regagnons le foyer de Ta Félicité.
Cette fois encore, en cette naissance, nous voici, consacrés à ton oeuvre.
Écoute, ô Mère ! Descends sur notre terre du Bengale ! Sois avec nous, notre Sauveuse !
Mère Durga! Chevalière au lion, trident en main, ton corps de beauté
couvert d’une armure, Mère, donneuse de victoire ! L’Inde attend ta venue,
impatiente de te voir sous ta forme de Grâce et de Bonté. Écoute, ô Mère !
Descends sur notre terre du Bengale ! Manifeste-toi !
Mère Durga! Donneuse de force, d’amour, de connaissance !
Toi qui dans l’essence de ta nature es la Shakti-de-Puissance ! Ô Redoutable,
au double visage de Douceur et de Violence ! Dans la bataille de la vie,
dans la bataille de l’Inde, c’est toi qui nous as envoyés comme tes guerriers.
Ô Mère, accorde à nos coeurs et nos esprits l’énergie du Titan,
l’audace et la hardiesse du Titan dans toutes nos actions. Accorde, ô Mère,
à notre coeur et notre intelligence la force de caractère et la connaissance d’un dieu !
Mère Durga ! Le peuple de l’Inde, noble entre tous, était englouti dans d’épaisses
ténèbres. Mais voici que peu à peu, ô Mère, tu te lèves à l’extrême horizon
et l’Aurore resplendit dans le rougeoiement de ton corps-de-ciel qui dissipe l’obscurité.
Que l’immense lumière se répande, ô Mère, et disperse les ténèbres !
Mère Durga ! Parée de profonde verdure, ornée de la Toute-Beauté, toi qui maintiens,
toi en qui reposent la connaissance, l’amour et la force, c’est sur la terre du Bengale
que tu t’incarnes aujourd’hui; cachée jusqu’ à présent, repliée sur elle-même,
elle concentrait ses énergies. Mais l’âge est venu, le jour est venu et déjà
elle se redresse, notre Mère du Bengale, portant l’Inde entière sur ses épaules.
Viens, ô Mère ! Manifeste-toi !
Mère Durga! Nous, tes enfants, que par ta grâce, sous ton empire,
nous puissions accomplir la grande oeuvre, le grand idéal. Anéantis en nous
la petitesse, anéantis l’égoïsme, anéantis la peur !
Mère Durga! Toi qui revêts le visage de Kâlî, portant à ton cou une guirlande de crânes,
vêtue d’espace, brandissant l’épée, ô Déesse, triomphatrice de l’Asura!
De ton rugissement féroce et impitoyable, fais périr les passions-ennemies de l’âme,
qu’il n’en reste plus une seule vivante au fond de nous.
Que nous devenions purs et sans souillure. Telle est notre prière, ô Mère !
Manifeste-toi!
Mère Durga! L’Inde moribonde est abîmée dans l’égoïsme, la peur, la petitesse.
Rends-nous grands et dignes des plus hautes tentatives, rends-nous magnanimes
et sincères dans notre volonté inflexible d’atteindre la Vérité.
Chasse tout misérable désir, toute impuissance, toute paresse,
que plus jamais nous ne soyons paralysés par la peur !
Mère Durga! Shakti-du-Yoga! Que ton pouvoir immense s’étende partout !
Nous sommes tes enfants bien-aimés. Fais largement briller parmi nous
l’enseignement perdu, la fermeté, la puissance de la pensée,
la dévotion et la foi, l’austérité et la chasteté, la connaissance de la Vérité,
et à travers nous répands-les sur le monde. Pour aider et secourir l’humanité,
toi, Durga, annihilatrice de toute adversité,
ô Mère-du-monde ! Manifeste-toi !
Durga Mère ! Extermine en nous les vices-ennemis, puis extirpe au-dehors
tous les dangers, tous les obstacles ! Que plein de force, valeureux et noble,
le peuple de l’Inde vive à jamais dans ses forêts sacrées et dans ses champs fertiles,
au pied de ses montagnes amies du ciel, le long des rives de ses fleuves
aux eaux saintes et purifiantes. Peuple suprême par son amour et son unité,
sa vigueur et sa droiture, son art et sa littérature, son héroïsme et sa connaissance !
Telle est notre prière aux pieds de la Mère ! Manifeste-toi !
Mère Durga ! Que ta Force, la Force du Yoga, inonde et emplisse notre corps !
Nous deviendrons tes instruments, ton épée qui abat le mal, ta lampe qui dissipe
l’ignorance. Exauce cette aspiration de la jeunesse du Bengale. Toi, notre Souveraine,
guide-nous ; toi qui détruis le mal et brandis ferme l’épée ;
toi, lumière resplendissante de la connaissance, tiens haut la lampe !
Manifeste-toi !
Mère Durga! Quand nous te posséderons, nous ne déferons plus tes liens :
nous t’attacherons à nous avec la triple corde de la foi, de la dévotion et de l’amour.
Viens, Mère ! Manifeste-toi dans notre esprit, notre vie, notre corps !
Viens, révélatrice de la Voie des Héros ! Plus jamais nous ne te rejetterons !
Que notre vie entière devienne une adoration sans fin de Durga!
Que toutes nos actions soient pour toujours sacrées, pleines d’amour et d’énergie,
vouées au service de la Mère ! Telle est notre prière, ô Mère !
Descends sur notre terre du Bengale ! Manifeste-toi !
(Sri Aurobindo)
Recueil: Poésie
Traduction: Français Cristof Alward-Pitoëff
Editions: Sri Aurobindo Ashram Trust
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Posted by arbrealettres sur 29 septembre 2019
![Nicole Claveloux Trou_de_memoire [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2014/02/nicole-claveloux-trou_de_memoire-1280x768.jpg?w=785&h=768)
Mémoire
La mémoire est sans action sur le souvenir.
Le souvenir est sans force contre la mémoire.
Le bonheur ne monte plus.
(René Char)
Illustration: Nicole Claveloux
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