Posts Tagged ‘saigner’
Posted by arbrealettres sur 21 mai 2023
Illustration: David Téniers
L’auberge
Murs blancs, toit rouge, c’est l’Auberge fraîche au bord
Du grand chemin poudreux où le pied brûle et saigne,
L’Auberge gaie avec le Bonheur pour enseigne.
Vin bleu, pain tendre, et pas besoin de passe-port.
Ici l’on fume, ici l’on chante, ici l’on dort.
L’hôte est un vieux soldat, et l’hôtesse, qui peigne
Et lave dix marmots roses et pleins de teigne,
Parle d’amour, de joie et d’aise, et n’a pas tort !
La salle au noir plafond de poutres, aux images
Violentes, Maleck Adel et les Rois Mages,
Vous accueille d’un bon parfum de soupe aux choux.
Entendez-vous ? C’est la marmite qu’accompagne
L’horloge du tic-tac allègre de son pouls.
Et la fenêtre s’ouvre au loin sur la campagne.
(Paul Verlaine)
Recueil: Poésies Verlaine
Editions: Hachette
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Posted in poésie | Tagué: (Paul Verlaine), accompagner, accueillir, aise, allègre, amour, auberge, besoin, blanc, bleu, bonheur, bord, brûler, campagne, chanter, chemin, chou, dormir, enseigne, entendre, fenêtre, frais, fumer, gai, hôte, hôtesse, horloge, image, joie, laver, loin, marmite, marmot, mur, noir, pain, parfum, parler, passe-port, peigner, pied, plafond, poudreux, pouls, poutre, rose, rouge, s'ouvrir, saigner, salle, soldat, soupe, teigne, tendre, tic-tac, toit, tort, vieux, vin, violent | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 12 avril 2023

Massacre de Tlatelolco
MÉMORIAL DE TLATELOLCO
L’obscurité engendre la violence
et la violence veut l’obscurité
pour se coaguler en crime.
C’est pourquoi le Deux Octobre patienta jusqu’à la nuit
afin que nul ne vît la main qui avait saisi
l’arme, mais seulement l’éclair.
Et dans cette lumière brève et livide, qui ? Qui est celui qui tue ?
Qui sont ceux qui agonisent et ceux qui meurent ?
Ceux qui fuient nu-pieds ?
Ceux qui vont tomber au fond d’une prison ?
Ceux qui vont pourrir à l’hôpital ?
Ceux qui restent muets à jamais d’épouvante ?
Qui ? Lesquels ? Personne. Le lendemain, personne.
La place à l’aube était bien balayée ; les journaux
donnaient comme information principale
le temps qu’il faisait.
Télévision, radio ou cinéma,
pas de changement de programme,
pas de flash spécial, pas de minute
de silence pendant le banquet.
(Le banquet continua.)
Ne cherche pas ce qui n’est pas : des traces, des cadavres
Tout a été donné en offrande à une divinité :
la Dévoreuse d’Excréments.
Ne consulte pas les archives : il n’y a eu aucun rapport.
Hélas, la violence veut l’obscurité
parce que l’obscurité engendre le rêve
et nous pouvons dormir en rêvant que nous rêvons.
Mais il y a une plaie que je touche : ma mémoire.
Elle a mal donc c’est vrai. Elle saigne à sang.
Si je dis qu’elle est mienne, je trahis tous les autres.
Je me souviens, nous nous souvenons.
C’est notre façon d’aider le jour à se lever
sur tant de consciences souillées,
sur un texte de colère, sur une grille ouverte,
sur le visage derrière l’impunité du masque.
Je me souviens, nous nous souviendrons
jusqu’à ce que la justice vienne parmi nous.
(Rosario Castellanos)
Recueil: Poésie du Mexique
Traduction: Jean-Clarence Lambert
Editions: Actes Sud
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Posted in poésie | Tagué: (Rosario Castellanos), agonir, aider, archives, arme, aube, à jamais, éclair, épouvante, balayer, banquet, bref, cadavre, changement, chercher, cinéma, colère, conscience, consulter, continuer, crime, dévoreur, divinité, donner, dormir, engendré, engendrer, excrément, façon, flash, fond, fuir, grille, hélas, hôpital, impunité, information, jour, journal, justice, lendemain, livide, lumière, main, mal, masque, mémoire, mémorial, minute, mourir, muet, nu-pieds, nuit, nul, obscurité, offrande, ouvert, parmi, patienter, personne, place, plaie, pourrir, principal, prison, programme, qui, radio, rapport, rêve, rêver, saigner, saisir, sang, se coaguler, se lever, se souvenir, souillé, spécial, télévision, temps, texte, tomber, toucher, trace, trahir, tuer, venir, violence, visagenderrière, voir, vouloir, vrai | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 mars 2023

PLUIE
Des arbres, des buissons, sans trêve,
Une tiède pluie d’été
Coule ; oh, bonheur, félicité
De retrouver mon soûl de rêve !
Longtemps au soleil je vécus ;
J’en oubliais ce que veut dire
Habiter mon âme en reclus,
Sans que rien d’étranger m’attire.
Je ne veux, ne réclame rien.
Semblable à l’enfant, je chantonne
Et vers mes rêves je reviens
Dont la chaude splendeur m’étonne.
Ô coeur saignant de désespoir,
Vivre en aveugle est joie profonde ;
Ne rien penser, ne rien savoir,
Sentir, sentir, rien d’autre au monde !
***
REGEN
Lauer Regen, Sommerregen,
Rauscht von Büschen, rauscht von Bäumen,
Oh, wie gut und voller Segen,
Einmal wieder satt zu träumen !
War so lang im Hellen draußen,
Ungewohnt ist mir dies Wogen :
In der eignen Seele hausen,
Nirgend fremdwärts hingezogen.
Nichts begehr ich, nichts verlang ich,
Summe leise Kindertöne,
Und verwundert heim gelang ich
In der Träume warme Schöne.
Herz, wie bist du wundgerissen,
Und wie selig, blind zu wühlen,
Nicht zu denken, nicht zu wissen,
Nur zu fühlen, nur zu fühlen !
(Hermann Hesse)
Recueil: Poèmes choisis
Traduction: Jean Malaplate
Editions: José Corti
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Posted in poésie | Tagué: (Hermann Hesse), arbre, attirer, autre, aveuglé, âme, été, étonner, étranger, bonheur, buisson, chantonner, chaud, coeur, couler, désespoir, dire, enfant, félicité, habiter, joie, longtemps, monde, oublier, penser, pluie, profond, réclamer, rêve, reclus, retrouver, revenir, rien, saigner, savoir, semblable, sentir, soleil, soul, splenceur, tiède, trêve, vivre, vouloir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 12 mars 2023

Je suis encore Russe
par le poète Boris Pasternak
et la neige dont il ne pouvait se passer
en suivant les traces que font ses mots dans la neige
je suis Ukrainien
par le poète Taras Chevtchenko
et le jaune de ses blés et le bleu de son ciel
le bleu de chez moi
la neige de chez lui
Mais qui saigne.
(Yvon Le Men)
Recueil: Frontières Petit atlas poétique
Traduction:
Editions: Bruno Doucey
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Posted by arbrealettres sur 11 mars 2023

SAGESSE
Tous ces amours qui faisaient saigner notre cœur
n’étaient que de vaines sottises
pour finir nous aimerons notre longue pipe
cygne noir
(Jaroslav Seifert)
Recueil: Les danseuses passaient près d’ici
Traduction: Petr Kral et Jan Rubes
Editions: Actes Sud
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Posted by arbrealettres sur 26 février 2023

Illustration: Marianne Clouzot
LAMENTO
Tout prend, dans ma bouche,
un goût persistant de larmes :
le pain de chaque jour, le chant
et jusqu’à la prière.
Je n’ai point d’autre office,
après celui de t’aimer en silence,
que cet office de larmes, dur,
que tu m’as laissé.
Yeux gonflés
de chaudes larmes!
Bouche triste et tremblante
où tout devient prière!
J’ai honte de vivre
dans cette lâcheté,
sans aller à ta recherche
ni réussir à t’oublier!
Un remords me fait saigner
de voir un ciel
que ne voient plus tes yeux,
de caresser des roses
nourries de tes os!
Chair misérable,
pulpe piteuse, accablée de lassitude
qui ne descend pas dormir à ton côté,
mais s’accroche, tremblante,
au sein impur de la vie!
(Gabriela Mistral)
Recueil: Poèmes choisis Prix Nobel de littérature 1945
Editions: Rombaldi
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Posted in poésie | Tagué: (Gabriela Mistral), accabler, aimer, aller, bouche, caresser, côte, chair, chant, chaud, ciel, descendre, devenir, dormir, dur, goût, gonfler, honte, impur, jour, laisser, lamento, larme, lassitude, lâcheté, misérable, nourrir, office, os, oublier, pain, persistant, piteux, prendre, prière, pulpe, réussir, recherche, remords, rose, s'accrocher, saigner, sein, silence, tremblant, trembler, triste, vie, vivre, voir, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 17 février 2023

Illustration: Robert Auer
Tu as beau déceler le mensonge
bousculer les idées incassables
qu’on jette à la figure
saigne l’inaccompli
on est bien plus que ce qu’on vit
nos cris des chuchotements inaudibles
paroles de l’infans qu’on n’entend pas
pieds nus
une défaite lourde aux tempes
l’avenir ceinturé
quel éveil à attendre
encore toujours obstinément
sans l’« illusion de la fin»?
faute de preuves quelles boutures çà et là égarées
à replanter sans cesse?
en nous le pouvoir illimité d’imaginer
donner du souffle à la beauté qu’on frôle
en faisant vivre ainsi ce qui n’existe pas
rien n’efface l’élégance d’une robe qui tombe
le tremblement d’une main sur un corps
et que l’insolence du sang nous emporte!
(Mireille Fargier-Caruso)
Recueil: Comme une promesse abandonnée
Traduction:
Editions: Bruno Doucey
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Posted in poésie | Tagué: (Mireille Fargier-Caruso), attendre, avenir, égarer, élégance, éveil, beauté, bousculer, bouture, ceinturer, chuchoter, corps, cri, déceler, défaite, donner, effacer, emporter, encore, entendre, exister, faute, figure, fin, frôler, idée, illimité, illusion, imaginer, inaccompli, inaudible, incassable, infans, insolence, jeter, lourd, main, mensonge, nu, obstiné, parole, pied, plus, pouvoir, preuve, replanter, robe, saigner, sang, sans cesse, souffle, tempe, tomber, toujours, trembler, vivre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 décembre 2022

POUR VIVRE ICI
I
Je fis un feu, l’azur m’ayant abandonné,
Un feu pour être son ami,
Un feu pour m’introduire dans la nuit d’hiver,
Un feu pour vivre mieux.
Je lui donnai ce que le jour m’avait donné :
Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes,
Les nids et leurs oiseaux, les maisons et leurs clés,
Les insectes, les fleurs, les fourrures, les fêtes.
Je vécus au seul bruit des flammes crépitantes,
Au seul parfum de leur chaleur;
J’étais comme un bateau coulant dans l’eau fermée,
Comme un mort je n’avais qu’un unique élément.
II
Le mur de la fenêtre saigne
La nuit ne quitte plus ma chambre
Mes yeux pourraient voir dans le noir
S’ils ne se heurtaient à des ruines
Le seul espace libre est au fond de mon coeur
Est-ce l’espace intime de la mort
Ou celui de ma fuite
Une aile retirée blessée l’a parcouru
Par ma faiblesse tout entier il est cerné
Durerai-je prendrai-je l’aube
Je n’ai à perdre qu’un seul jour
Pour ne plus même voir la nuit
La nuit ne s’ouvre que sur moi
Je suis le rivage et la clé
De la vie incertaine.
III
La lune enfouie les coqs grattent leur crête
Une goutte de feu se pose sur l’eau froide
Et chante le dernier cantique de la brume
Pour mieux voir la terre
Deux arbres de feu emplissent mes yeux
Les dernières larmes dispersées
Deux arbres de feu me rendent la vie
Deux arbres nus
Nu le cri que je pousse
Terre
Terre vivante dans mon coeur
Toute distance conjurée
Le nouveau rythme de moi-même
perpétuel
Froid plein d’ardeur froid plein d’étoiles
Et l’automne éphémère et le froid consumé
Le printemps dévoué premier reflet du temps
L’été de grâce par le coeur héros sans ombres
Je suis sur terre et tout s’accommode du feu.
IV
Autour des mains la perfection
Mains pâles à déchirer le sang
Jusqu’à ce que le sang s’émousse
Et murmure un air idéal
Autour de tes mains la nature
Compose ses charmes égaux
À ta fenêtre
Aucun autre paysage
Que le matin toujours
Toujours le jour au torse de vainqueur
La jeunesse comblant la chair
En caressant un peu la terre
Terre et trésor sont mêlés
En écartant quelques brins d’herbe
Tes mains découvrent le soleil
Et lui font de nouveaux berceaux.
V
Aucun homme n’est invisible
Aucun homme n’est plus oublié en lui-même
Aucune ombre n’est transparente
Je vois des hommes là où il n’y a que moi
Mes soucis sont brisés par des rires légers
J’entends des mots très doux croiser ma voix sérieuse
Mes yeux soutiennent un réseau de regards purs
Nous passons la montagne et la mer difficiles
Les arbres fous s’opposent à ma main jurée
Les animaux errants m’offrent leur vie en miettes
Qu’importe mon image s’est multipliée
Qu’importe la nature et ses miroirs voilés
Qu’importe le ciel vide je ne suis pas seul.
(Paul Éluard)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Paul Éluard)mer, abandonner, aile, ami, azur, chair, chaleur, champ, charmé, ciel, clé, cri, découvrir, distance, fête, fenêtre, feu, flamme, fleur, forêt, herbe, heurter, hiver, ici, idéal, image, insecte, jeunesse, larme, miroir, montagne, multiplié, murmurer, nature, nu, nuit, parfum, perdre, perpétuel, réseau, regard, rivage, ruine, s'émousser, saigner, soleil, souci, terre, vainqueur, vide, vigne, vivre, voile, voir | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 30 octobre 2022

Pour Mémoire
Gott Mit Uns
Qui tondit la rousse juive?
Qui tissa ses longs cheveux
En couverture de feu?
Comment les hivers survivent?
Qui saigna l’un en boudin,
Qui grilla l’autre en saucisse
Dans les fours, les fours d’Auschwitz?
Quelle faim viendra demain?
Qui inventa l’abat-jour
En peaux d’humains tatoués?
Qui en tressa des fouets
Pour s’en fustiger d’amour?
D’homme, qui fit du savon
Sous les ordres d’un apôtre?
Lavez-vous les uns les autres.
Selon Dieu que nous suivons!
Sous les fesses de l’Histoire
Les monstres se tiennent chaud :
Drancy, Buchenwald, Dachau
À jamais prémonitoires.
(Robert Vigneau)
Recueil: La révolte des poètes
Traduction:
Editions: Livre de poche Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Robert Vigneau), abat-jour, amour, apôtre, Auschwitz, à jamais, boudin, Buchenwald, chaud, cheveux, couverture, Dachau, demain, Dieu, Drancy, faim, fesse, feu, fouet, four, fustiger, griller, histoire, hiver, homme, humain, inventer, juif, long, mémoire, monstre, ordre, peau, prémonitoire, qui, roux, saigner, saucisse, savon, se laver, se tenir, suivre, survivre, tatouer, tisser, tondre, tresser, venir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 octobre 2022

Illustration: Jerzy Gluszek
Poétique
Pourquoi ne traînerait-elle pas
tout près du champ
Comme une oiselle
qui veut faire dériver le danger
pour si soudain s’envoler ?
Et pourquoi ne serait-elle pas
un bouquet de marguerites
jeté dans une brouette goudronnée ?
Ou de la neige qui fond
dans la main rose d’une enfant ?
Une hirondelle
qui laisse une éraillure sur le pignon
Une fleur
qui fait pousser un bloc de pierre
Deux lézardes qui se croisent
l’une l’autre dans la vitre ?
Poésie :
une candide démoniaque
Un agneau en flammes
au milieu d’une prairie
Un lévrier qui s’entortillait
dans un drap
Un miroir
devant lequel un héron est mort
Comme un parapluie accidenté par la tempête
Du sable éblouissant
comme un ventre de femme au milieu de l’océan
Une fleur-étoile blanche
dans la gueule d’un bouledogue
Une épine
qui fait une tête de lion putréfiée
Un plongeur
qui dans les profondeurs de la mer
ouvre un coffre avec une épingle
Une punaise
qui fixe un avion dans l’atmosphère
Un bateau de contrebande
qui saigne dans les flots
comme un animal blessé
Poésie :
Une corde à linge tendue
entre un phare et un cerisier
(Artur Lundkvist)
Recueil: Poésies du Monde
Traduction:
Editions: Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (Artur Lundkvist), accidenté, agneau, animal, atmosphère, avion, éblouir, épine, épingle, éraillure, étoile, bateau, blanc, blessé, bloc, bouledogue, bouquet, brouette, candide, cerisier, champ, coder, coffre, contrebande, danger, démoniaque, dériver, drap, enfant, femme, fixer, flamme, fleur, flot, fondre, goudron, gueule, héron, hirondelle, jeter, laisser, lévrier, lézarde, linge, lion, main, marguerite, mer, milieu, miroir, mort, neige, océan, oiselle, ouvrir, parapluie, phare, pierre, pignon, plongeur, poétique, pourquoi, pousser, prairie, profondeur, punaise, putréfié, rose, s'entortiller, s'envoler, sable, saigner, se croiser, soudain, tête, tempête, traîner, ventre, vitre | Leave a Comment »